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... ne suis pas un chaud partisan de ce type de loi : je ne crois pas qu'il faille inscrire la vérité historique dans la loi. S'il y a une critique à émettre à l'encontre de nos décisions, elle doit s'adresser non à la proposition de loi que nous examinons mais à la loi de 2001, dont elle est la suite logique. C'est bien avant que nous aurions pu essayer de réfléchir à d'autres moyens de protéger la mémoire. Le droit pénal est un droit riche. La poursuite de l'incitation à la haine et à la violence aurait peut-être permis à l'époque de donner une réponse acceptable. Enfin, ce texte n'interdit pas non plus la lucidité, et d'abord vis-à-vis de notre propre histoire.