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En ce qui concerne la Libye, je vous remercie, monsieur le ministre d'État, de votre réactivité : vous avez, en intervenant juste à temps, rajeuni la diplomatie française, ce dont nous sommes fiers. Mais si les blindés de M. Kadhafi reviennent vers Benghazi, prendrez-vous toutes les mesures pour les stopper et éviter un génocide dans cette ville ? Une solution politique est-elle en vue ? S'agissant de la Côte d'Ivoire, je ...
En ce qui concerne la Libye, je vous remercie, monsieur le ministre d'État, de votre réactivité : vous avez, en intervenant juste à temps, rajeuni la diplomatie française, ce dont nous sommes fiers. Mais si les blindés de M. Kadhafi reviennent vers Benghazi, prendrez-vous toutes les mesures pour les stopper et éviter un génocide dans cette ville ? Une solution politique est-elle en vue ? S'agissant de la Côte d'Ivoire, je ...
Cette convention vise principalement à intensifier les actions de formation des forces de police libyennes que mènent depuis 2007 les autorités françaises. Elle permet aussi de compléter cette coopération technique par une coopération opérationnelle. Il peut apparaître surprenant que la France ait signé, le 10 décembre 2007, une convention relative à la coopération en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée avec la Libye, un Etat qui était, il y a quelques années encore, a...
La coopération avec l'Italie est effectivement très forte en matière d'immigration. Cela s'explique par la situation de l'île italienne de Lampedusa, où de très nombreux navires viennent accoster pour faire entrer des immigrés dans l'espace Schengen. L'Italie peut désormais renvoyer elle-même ces clandestins vers la Libye. Avec la France, les questions à traiter ne sont pas comparables, et il n'y a donc pas besoin de texte spécifique consacré à la coopération en matière d'immigration.
La Libye est effectivement un pays de transit, plutôt que d'origine ou de destination des immigrés. Elle exerce déjà des pressions fortes sur ses voisins. Un accord franco-libyen ne permettrait de viser que les citoyens libyens, et n'aurait donc pas l'impact souhaité sur les pays d'Afrique subsaharienne.
J'ai indiqué que le bon déroulement de ce dossier avait été un des éléments de notre rapprochement avec la Libye.
Si je suis favorable à l'adoption du projet de loi, c'est que je le considère comme bon. Je le répète, il s'agit essentiellement, avec cet accord, de la formation des forces de police libyennes et il n'y aura pas d'échanges d'informations nominatives. Nous avons tout intérêt à contribuer à cette formation des forces libyennes. Chacun sait que la construction de l'Etat de droit passe aussi par des forces de police bien formées. C'est ce que permet cet accord que j'estime très positif et qui contribuera aussi à améliorer notre propre sécurité.