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Nous sommes confrontés à une augmentation dramatique du nombre non pas des meurtres mais des agressions et des atteintes aux dépositaires de l'autorité publique, et c'est en pensant d'abord et en particulier aux policiers qui ont été victimes du devoir, blessés dans l'exercice de leurs fonctions, que je veux revenir sur la question qui vous a été posée, monsieur le ministre : à quoi sert ce texte ? Très précisément, s'il avait été en vigueur, combien de fois aurait-il été appliqué ces dernières années ? Probableme...
Ce que révèle cet article 3 bis, c'est que vous ne voulez pas regarder la réalité en face. Vous entendez faire croire que nous sommes confrontés à une insécurité exogène : l'insécurité serait un phénomène extérieur à la société française. Or, chers collègues, la montée de la violence, c'est un problème français ; les ghettos, c'est un problème français ; les atteintes aux dépositaires de l'autorité publique, c'est un problème français ! Le Gouvernement est incapable de les régler. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)