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S'agissant du canal Seine-Nord Europe, je ne saurais mieux dire que M. Demilly. À la suite du Grenelle de l'environnement, j'avais cru comprendre que l'heure était venue d'une rupture dans la manière de prendre en charge les besoins de mobilité. Or, l'évolution que traduit le SNIT n'est que marginale. Certes, les chiffres qui figurent dans la nouvelle version montrent un recul de 3 % des financements routiers et un accroissement de 9 % des investissements pour le rail, mais ces 9 % ne représentent en réalité que le rattrapage de ce que le rail a perdu entre 2007 et 2009
...errestres qui permettent l'acheminement et le retrait des marchandises, car le coût du trafic maritime et du dépôt des marchandises représente seulement quelques pourcents du coût total. Prétendre que l'activité de nos ports est pénalisée par leur situation sociale, c'est chercher des boucs émissaires au lieu de se confronter aux véritables problèmes. Le groupe GDR considère que le SNIT, dans sa version actuelle, n'est pas à la hauteur des enjeux : il ne traduit pas la rupture annoncée et ne garantit en rien les financements pérennes nécessaires pour maintenir les infrastructures existantes et créer celles qui font cruellement défaut. Monsieur Paternotte, vous avez justement rappelé que le SNIT est le fruit du Grenelle de l'environnement, lequel a entraîné des engagements législatifs importants...