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Interventions sur "SNIT" de Daniel Paul


2 interventions trouvées.

S'agissant du canal Seine-Nord Europe, je ne saurais mieux dire que M. Demilly. À la suite du Grenelle de l'environnement, j'avais cru comprendre que l'heure était venue d'une rupture dans la manière de prendre en charge les besoins de mobilité. Or, l'évolution que traduit le SNIT n'est que marginale. Certes, les chiffres qui figurent dans la nouvelle version montrent un recul de 3 % des financements routiers et un accroissement de 9 % des investissements pour le rail, mais ces 9 % ne représentent en réalité que le rattrapage de ce que le rail a perdu entre 2007 et 2009

si tel est l'objectif, il ne vaut pas la peine d'engager tant pour faire si peu. Nous n'avons pas encore négocié le virage qui s'impose, tant s'en faut. L'inflexion existe, mais elle ne suffit pas à marquer la rupture attendue. La question du financement est primordiale. Dans le SNIT, la part de l'État est fixée à 32 %, et à 37 % celle des collectivités locales. Mais quelle garantie avons-nous de la pérennité de la première sur un si long terme ? Quelle garantie avons-nous que les conséquences des réformes récemment imposées aux collectivités locales leur permettront d'assumer la leur ? Par ailleurs, la pérennité du financement de l'AFITF n'existe plus depuis que les sociétés...