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...t dans la consommation énergétique des Français en énergie primaire, il représente 45 % du total, contre 28 % pour l'industrie et 26 % pour les transports. Pour l'électricité, l'énergie primaire est égale à l'énergie servant à la produire. En vertu des lois de la physique cycles de Carnot et lois de la thermodynamique , deux tiers de cette énergie sont dissipés en chaleur dans les centrales thermiques et la consommation finale de 1 kilowattheure d'électricité mobilise presque 3 kilowattheures d'énergie au niveau de la production. On retient conventionnellement le chiffre de 2,58, appelé « coefficient de conversion », cohérent avec le rendement des turbines actuelles. Cependant, une contrainte réglementaire fondée exclusivement sur l'énergie primaire risque d'opérer un découplage entre la ré...
...aire sur la liste des usages à prendre en compte. La deuxième facilité que nous avons écartée est celle qui aurait consisté à anticiper trop vite sur la maison à énergie positive, en admettant que la norme des 50 kilowattheures s'applique en soustrayant du bilan des consommations énergétiques l'électricité produite par des panneaux photovoltaïques et revendue au réseau. À ce compte-là, une épave thermique couverte de capteurs photovoltaïques pourrait respecter la réglementation, ce qui n'est pas souhaitable. La performance énergétique du bâtiment est une chose, la promotion de l'énergie photovoltaïque en est une autre. Tel est bien le sens de notre rapport, quoi que puissent en dire certaines associations qui ont voulu en faire une interprétation inverse pour le démonter. Seules doivent être pris...
...ntinuité. Déjà en 2001, Jean-Yves Le Déaut et moi-même avions présenté un rapport sur les possibilités techniques et technologiques des énergies renouvelables. En 2005, lors de la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique, nous avions déposé des amendements prévoyant l'installation annuelle de 200 000 chauffe-eau solaires et de 50 000 toits solaires, photovoltaïques et thermiques, et demandé un effort particulier en direction du parc social, afin de réduire les charges des locataires. Il s'agit donc bien d'une continuité. Je renvoie M. Brottes au travail que nous avons mené, avec Christian Bataille, sur la stratégie nationale de recherche en énergie et aux pistes que nous proposons en matière de stockage de l'énergie, afin de faire face aux pointes de consommation. No...
... telles Rhône-Alpes Energie ou Priorit'air, dépositaire du label Minergie. Tout cela va dans le bon sens. Vous avez raison, monsieur Facon, de vouloir sensibiliser les architectes et compléter leur formation. Le développement du chauffage électrique s'explique par deux raisons : la première, c'est qu'EDF a établi des normes d'isolation dispensant l'architecte d'avoir recours à un bureau d'études thermiques ; la seconde, c'est que le chauffage électrique, dans le logement social, n'apparaît pas dans les charges des locataires, mettant le bailleur social à l'abri des impayés. Le rafraîchissement actif, monsieur Pérat, est déjà obligatoire. Une journaliste m'accusait récemment de permettre la mise en place de systèmes de rafraîchissement et de climatisation de mauvaise qualité. Il n'en est pas quest...
...t dans la consommation énergétique des Français en énergie primaire, il représente 45 % du total, contre 28 % pour l'industrie et 26 % pour les transports. Pour l'électricité, l'énergie primaire est égale à l'énergie servant à la produire. En vertu des lois de la physique cycles de Carnot et lois de la thermodynamique , deux tiers de cette énergie sont dissipés en chaleur dans les centrales thermiques et la consommation finale de 1 kilowattheure d'électricité mobilise presque 3 kilowattheures d'énergie au niveau de la production. On retient conventionnellement le chiffre de 2,58, appelé « coefficient de conversion », cohérent avec le rendement des turbines actuelles. Cependant, une contrainte réglementaire fondée exclusivement sur l'énergie primaire risque d'opérer un découplage entre la ré...
...aire sur la liste des usages à prendre en compte. La deuxième facilité que nous avons écartée est celle qui aurait consisté à anticiper trop vite sur la maison à énergie positive, en admettant que la norme des 50 kilowattheures s'applique en soustrayant du bilan des consommations énergétiques l'électricité produite par des panneaux photovoltaïques et revendue au réseau. À ce compte-là, une épave thermique couverte de capteurs photovoltaïques pourrait respecter la réglementation, ce qui n'est pas souhaitable. La performance énergétique du bâtiment est une chose, la promotion de l'énergie photovoltaïque en est une autre. Tel est bien le sens de notre rapport, quoi que puissent en dire certaines associations qui ont voulu en faire une interprétation inverse pour le démonter. Seules doivent être pris...
...ntinuité. Déjà en 2001, Jean-Yves Le Déaut et moi-même avions présenté un rapport sur les possibilités techniques et technologiques des énergies renouvelables. En 2005, lors de la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique, nous avions déposé des amendements prévoyant l'installation annuelle de 200 000 chauffe-eau solaires et de 50 000 toits solaires, photovoltaïques et thermiques, et demandé un effort particulier en direction du parc social, afin de réduire les charges des locataires. Il s'agit donc bien d'une continuité. Je renvoie M. Brottes au travail que nous avons mené, avec Christian Bataille, sur la stratégie nationale de recherche en énergie et aux pistes que nous proposons en matière de stockage de l'énergie, afin de faire face aux pointes de consommation. No...
... telles Rhône-Alpes Energie ou Priorit'air, dépositaire du label Minergie. Tout cela va dans le bon sens. Vous avez raison, monsieur Facon, de vouloir sensibiliser les architectes et compléter leur formation. Le développement du chauffage électrique s'explique par deux raisons : la première, c'est qu'EDF a établi des normes d'isolation dispensant l'architecte d'avoir recours à un bureau d'études thermiques ; la seconde, c'est que le chauffage électrique, dans le logement social, n'apparaît pas dans les charges des locataires, mettant le bailleur social à l'abri des impayés. Le rafraîchissement actif, monsieur Pérat, est déjà obligatoire. Une journaliste m'accusait récemment de permettre la mise en place de systèmes de rafraîchissement et de climatisation de mauvaise qualité. Il n'en est pas quest...