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La loi de 2001, outre la création du Comité pour la mémoire de l'esclavage, instaure une date de commémoration, mais c'est sans préjudice de celles qui existent déjà dans les départements d'outre-mer. Votre témoignage est intéressant, monsieur le secrétaire d'État, car en Martinique, les descendants de maîtres ont encore aujourd'hui une force économique réelle. Leurs relations avec les descendants d'esclaves sont difficiles, bien que, depuis le vote de la loi, ceux-ci participent aux célébrations et s'exp...
...ugé, qui réfute la possibilité de l'objectivité dans ce domaine. Les historiens sont aussi des hommes, parfois très engagés dans la société. En outre, la relation des faits n'est pas elle-même pleinement objective. Quant aux dates, contrairement à ce que disait M. Pichot à propos du 10 mai, je pense qu'elles sont importantes. Elles sont les repères autour desquels les choses peuvent se faire. La commémoration est certes un prétexte : prétexte à communier, à transmettre une vision de l'histoire, de la société ou du présent, à élargir les vues, à poser d'autres débats Elle n'en est pas moins un moment essentiel dans une société humaine. Bien sûr, les dates font polémique, puisqu'elles commémorent des événements eux-mêmes conflictuels, et parfois même extrêmement douloureux. Il est incontestable que le...