2 interventions trouvées.
...ielle si l'on veut que le problème trouve une issue durable. À l'image de ce que sont parvenus à faire les États riverains du détroit de Malacca (Malaisie, Indonésie, Singapour), il convient de soutenir la mise en oeuvre du code de conduite adopté à Djibouti le 29 janvier 2009, qui prévoit des mécanismes de coopération et de coordination des actions anti-pirates entre les États de la région. Les armateurs ont également leur rôle à jouer et des responsabilités à assumer. Ils doivent tout d'abord faire des efforts pour renforcer les capacités de défense passive des navires et améliorer la formation des équipages. Il existe de nombreuses possibilités à expérimenter dans ce domaine, comme par exemple les systèmes automatiques de veille optique. Mais il convient également d'explorer la possibilité d'or...
... forces navales présentes sur zone, principalement Atalante, la Task force 151 et l'OTAN. Je ne crois pas, contrairement à certains, que l'OTAN doive prendre la suite d'Atalante : l'Union européenne doit rester présente sur place. Mais il existe également à terre des dispositifs, humanitaires ou plus politiques, de soutien au processus de paix en Somalie. L'idée d'une contribution volontaire des armateurs, sous la forme, par exemple, d'une « taxation à la tonne », m'a été inspirée par une société de conseil. Je crois cette solution réalisable mais elle doit être étudiée avec les armateurs, qui seront amenés à en apprécier les avantages et les inconvénients.