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Interventions sur "déchets radioactifs" de Christian Bataille


3 interventions trouvées.

La loi du 30 décembre 1991 va avoir vingt ans en 2011. Ces vingt années ne représentent pas tout à fait une demi-période par rapport à l'unité de temps nucléaire, dont on peut considérer qu'elle est d'une cinquantaine d'années. Comme vient de le dire Claude Birraux, cette deuxième édition du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs répond de façon satisfaisante, par son contenu, aux objectifs fixés par la loi du 28 juin 2006. Nous avons noté l'effort réalisé pour couvrir des types de déchets peu ou pas pris en compte dans l'édition précédente : par exemple, les résidus miniers ou encore ce qu'on appelle la radioactivité naturelle renforcée. Mais d'autres aspects sont à améliorer. Le plan ne prévoit pas de façon assez compl...

La séparation-transmutation est l'un des trois objectifs de recherche définis par les lois de 1991 et 2006. Ce n'est pas par hasard, car cette solution vise à réduire le risque pour les générations futures, en éliminant directement les radioéléments les plus nocifs. La transmutation doit, avant tout, être vue comme un moyen de diminuer à la fois le volume et la température des déchets radioactifs les plus nocifs. Le gain se traduira par une réduction de la taille du stockage géologique profond, donc de son coût. La faisabilité de la transmutation a été scientifiquement démontrée. Mais nous n'ignorons pas toutes les difficultés pratiques que pose son industrialisation à grande échelle. Nous estimons que ces obstacles ne doivent pas conduire à une remise en cause de l'objectif de long term...

...cupations de courte vue. Ce faisant, ils risquent de remettre en cause toute la crédibilité du dispositif. Notre message de conclusion est donc que les acteurs de l'industrie nucléaire doivent se reprendre, et ne pas céder au paradoxe de la tranquillité. Il conviendrait qu'ils se réapproprient l'idée que l'avenir de la filière dépend crucialement de sa capacité à démontrer qu'elle sait gérer les déchets radioactifs dans les meilleurs conditions de sûreté, au travers d'un dialogue serein entre partenaires scientifiques et industriels, et avec les associations. L'Office a contribué à assurer la crédibilité de la gestion des déchets. Toute avancée dans la gestion des déchets radioactifs fait grincer des dents du côté des opposants à l'énergie nucléaire, qui sont à l'affût du moindre impair. Il ne faudrait pas...