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Interventions sur "vin" de Catherine Lemorton


8 interventions trouvées.

Une étude a été menée en septembre 2007 par un organisme européen de représentation des régies publicitaires interactives. Son objet principal était de calculer l'impact de la publicité sur Internet, en particulier auprès des jeunes ayant entre quinze et vingt-cinq ans. Les Français passent en moyenne 12,7 heures par semaines sur Internet, la moyenne européenne étant de 11,9 heures. Les jeunes Français sont les troisièmes plus gros consommateurs d'Internet, derrière les Italiens et les Suédois. En outre, 32 % des internautes français passent plus de 16 heures par semaine sur Internet, contre 29 % en moyenne pour les internautes européens. Internet p...

Si j'insiste sur ces études, c'est pour vous dire que s'il est effectivement nécessaire d'adapter notre législation à ce nouveau mode de communication qu'est Internet, qui n'existait pas en 1991, au moment de la loi Évin, il faut éviter de s'écarter de l'esprit de cette loi. Les chiffres que je vous ai cités sont parlants. Retenez-les bien. L'amendement que je défends, pour faire simple, consiste à interdire la publicité pour l'alcool sur Internet,

...confusion dont j'entends les échos depuis que nous examinons le titre III, en particulier en ce qui concerne la prévention de l'alcoolisme : il s'agit de la confusion entre alcoolisme et consommation d'alcools forts. Certes, si le binge drinking, les open bars ou les happy hours fonctionnent surtout avec des alcools forts, je vous rappelle, mes chers collègues, qu'on peut se saouler aussi avec du vin (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),

de la bière ou d'autres boissons réfrigérées. Il faut donc éviter de se donner bonne conscience en prétendant qu'on ne peut pas devenir addict au vin, car c'est faux. J'ai entendu, jeudi soir, qu'il ne fallait pas confondre le vin et l'alcool ! Pourtant, quand un vin atteint treize degrés, il me semble qu'il y a de l'alcool dedans.

Un de nos collègues de la majorité a dit qu'il faudrait, lors des tests d'alcoolémie, rechercher si celle-ci provenait de la consommation d'alcool fort ou de vin. Restons sérieux : quand on dose l'alcool dans le sang, il s'agit de quantifier la même molécule, qu'elle vienne de l'alcool fort ou du vin.

...nce licite bien qu'elle ne soit pas dépourvue d'effets psycho-actifs. Son hyper-consommation aboutit donc à de l'addiction. J'ajoute que les jeunes hommes considèrent que l'alcool est au coeur de leur identité masculine, et l'utilisent comme un levier d'affirmation de soi, notamment pour lutter contre l'autorité parentale. Il ne s'agit donc pas de badiner avec l'alcool, quand bien même est-ce du vin, parce que certains rentrent dans l'addiction aussi avec du vin, parfois même seulement par le vin. C'est pourquoi j'accueille avec satisfaction cet article. Je suis Mme Bachelot dans son raisonnement : il ne s'agit pas de prohibition. Nous sommes seulement en train de mettre en oeuvre des actions de prévention chez les jeunes. À cet effet, il ne me paraît pas honteux d'interdire la vente d'alco...

...'une insuline venait de sortir sur le marché, une patiente, que je qualifierai de senior, est appelée par la secrétaire de son médecin. Cette secrétaire, qu'elle connaît puisque c'est celle de son médecin traitant, lui annonce que la manière dont elle suit son traitement en cours avec l'insuline qu'elle a l'habitude d'utiliser qui n'est pas très onéreuse parce que sur le marché depuis quinze ou vingt ans va être étudiée. Pour cela, la secrétaire lui propose de l'emmener trois jours et deux nuits, tous frais payés, même le transport en taxi. Or, au cours de cette période, on administre à la patiente la nouvelle insuline. Nous ne sommes pas dans la quatrième dimension, madame Bachelot, cela se passe en France !

...oie au souvenir de moments agréables ». Cet effet sera particulièrement efficace, notamment chez les jeunes. Ces derniers utilisant plus Internet que la télévision, y autoriser la publicité pour des marques qu'ils consomment lors de leurs fêtes le plus souvent des alcools forts sera effectivement positif en termes publicitaires, mais extrêmement néfaste pour la santé publique. Le problème du vin, produit peu apprécié par les jeunes et dont la filière connaît une situation économique délicate, pourra être débattu afin de trouver une position d'équilibre entre besoin impératif de défense de la santé publique et soutien d'un secteur en danger.