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Interventions sur "semestre" de Catherine Lemorton


3 interventions trouvées.

...e santé est louable, le rapport présente d'abord une faille s'agissant de l'envergure de la réforme, car l'année commune qu'il prévoit ne concerne que les études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de sage-femme. L'instauration de ce que j'appellerai un « itinéraire bis » pour les étudiants n'ayant pas encore le niveau à savoir une note inférieure à sept sur vingt à la fin du premier semestre ou au concours final du second semestre constitue également une fausse bonne idée, et ce pour une raison toute simple : cet « itinéraire bis » ne permettra pas de remédier au problème de la perte de deux années pour de nombreux étudiants. Un étudiant qui doit partir douze mois si c'est à la fin du second semestre ou dix-huit mois si c'est à la fin du premier pour se remettre à niveau et...

Avec l'article 1er, cette proposition de loi pose trois grands principes évoqués dans les rapports que j'ai mentionnés : une première année commune aux études de santé sous format licence-master-doctorat , ouverte, donc, à la médecine, à l'odontologie, à la maïeutique et à la pharmacie. Décomposée en deux semestres le premier en tronc commun, le second intégrant des cours spécifiques , elle serait sanctionnée par des concours distincts permettant aux étudiants de s'inscrire à un ou plusieurs d'entre eux. Le texte prévoit aussi l'orientation des étudiants les plus en difficulté c'est-à-dire ceux ayant obtenu une moyenne inférieure à sept sur vingt vers des facultés de sciences de préférence afin qu'...

...ble pas que le texte soit de nature à en finir avec un gâchis humain que nous constatons tous et qui risque simplement d'être externalisé vers d'autres filières scientifiques ou vers d'autres matières. Un troisième exemple, celui de l'orientation des étudiants en difficulté, est tout aussi éclairant. Il est étonnant de voir que la proposition de loi évoque une réorientation dès la fin du premier semestre alors que, avec une rentrée début octobre, celui-ci ne durera que trois mois. Pour un cursus aussi particulier et complexe que celui dont il est ici question, ce délai semble relativement court pour détecter celles et ceux qui échoueront au concours. La période passée en dehors du cursus santé, pour celles et ceux dont on aura considéré qu'ils étaient en échec c'est-à-dire dont la moyenne au c...