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Interventions sur "industrie" de Catherine Lemorton


9 interventions trouvées.

..., par exemple qu'elle puisse amener des recettes supplémentaires à la protection sociale. Le système du taux K, qui, je le rappelle, est très compliqué, donne lieu à des remises soit par agrégat, soit sur le chiffre d'affaires, soit sur les produits eux-mêmes. Je profite de la discussion sur cet article 11 pour interroger Mme Bachelot, M. Woerth, M. Door et M. Bur sur le Comité stratégique des industries de santé que le Président de la République a réactivé lundi dernier, à la veille du démarrage de nos débats. La représentation nationale aimerait savoir ce qui a été signé. Nous l'avons, certes, lu dans la presse, mais je préfère m'adresser à ceux qui se trouvaient autour de la table avec les industriels de santé. Je vous remercie, par avance, de vos réponses.

C'est exactement ça. L'an dernier, on nous avait expliqué qu'il leur fallait de la lisibilité. Très bien mais, aujourd'hui, tout le monde va très mal. Je ne vois pas pourquoi on leur permettrait d'avoir de la lisibilité alors qu'aucun autre secteur industriel n'en a. Ainsi un secteur très important, celui de l'aéronautique, a du mal à en avoir. Pourquoi protéger particulièrement le secteur pharmaceutique qui je le rappelle, et vous pouvez vous en convaincre en lisant les revues économiques, présente encore des valeurs refuges au CAC 40 ? Les prévisions de tous les laboratoires pharmaceutiques « Big Pharma » sont revues à la hausse pour la fin 2009 et...

...t : « Allez sur le site du ministère de la santé », où d'ailleurs il n'y a rien, monsieur Door, nous y sommes tous allés et nous n'avons rien trouvé. Quand nous demandons où en est le plan gouvernemental contre la grippe nous l'avons régulièrement demandé depuis septembre , on nous dit : « Allez, au jour le jour, sur Internet ». Ici, nous vous demandons ce qu'a conclu le comité stratégique des industries de santé lundi dernier, et que nous répondez-vous, monsieur Woerth ? « Allez donc sur internet ! » Allons-nous un jour débattre par internet interposé ? Fermez l'hémicycle, ce sera beaucoup plus simple ! Cela étant je reviens sur le taux K, que la majorité a décidé de porter à 1,4 %. À cet égard, je vais être un peu provocatrice, ce qui n'est pas mon habitude. (Rires et exclamations sur les ban...

je vais vous donner des exemples j'ai des photocopies sur la promotion voulue par l'industrie pour financer les revues adressées aux praticiens. Prenons, par exemple, une revuequi consacre un dossier à la stimulation de l'ovulation et aux dons d'ovocytes. En première page, on trouve une publicité pour un inducteur d'ovulation. Quand cette même revue adressée aux praticiens traite un sujet intitulé « Les nouveaux anticoagulants sont-ils appelés à supplémenter les sexagénaires en vitamine...

...Sanofi-Aventis organise les épreuves classantes nationales blanches au sein de nos facultés de médecine ». Cela se lit dans une revue qui, à la suite de la réunion de la commission, m'a interpellée sur le mode : La revue Prescrire n'est pas la seule à être indépendante, nous le sommes aussi ; ce n'est pas parce que nous avons une ou deux publicités dans notre numéro que nous sommes dépendants des industries pharmaceutiques. Je trouve que ce monde est merveilleux ! Peut-être vous plaît-il ? À moi, il ne me plaît pas. Tant que vous ne serez pas transparents sur les liens qui existent entre vos décisions politiques et des lobbies tels que celui de l'industrie pharmaceutiques, eh bien oui monsieur Lefrand, il se dira tout et n'importe quoi (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP)

Vous ne pouvez pas dire que cette charte de la visite médicale a clarifié les rapports dans le colloque singulier où se trouvent le praticien et le visiteur médical. La première phrase de cette charte indique : « La visite médicale sert à assurer la promotion du médicament et sert au développement de l'industrie pharmaceutique ».

Certes, on ne peut pas lui retirer cet avantage !Cela étant il y a tout de même beaucoup de faits nous inquiètent dans la politique du médicament. Si je comprends l'objet de cet article 12 augmenter les capacités de fonctionnement de la Haute autorité de santé je me demande s'il n'y avait pas d'autres moyens de le faire. Comme le préconise le rapport de la MECSS, les taxes payées par l'industrie pharmaceutique sur le chiffre d'affaires ou sur les dépenses de promotion pourraient être prélevées par l'administration fiscale et ensuite redistribuées en toute transparence pour faire fonctionner ces autorités sanitaires.

...e ne se justifie pas au regard des indicateurs de morbidité et de mortalité des pays comparables. Une première série de propositions de la MECSS tend à renforcer la sélectivité de l'accès au remboursement et à gérer de manière plus active la liste des médicaments remboursables. Il convient, d'abord, d'éviter que la procédure d'autorisation temporaire d'utilisation ATU soit utilisée par les industries pharmaceutiques pour contourner l'autorisation de mise sur le marché AMM et de mieux contrôler les prescriptions qui n'en respectent pas les conditions, soit 15 % à 20 % du total. Il pourrait, ensuite, être davantage recouru au critère de l'intérêt pour la santé publique ISP pour l'appréciation du service médical rendu SMR , lequel détermine le taux de remboursement du médicament. L'...

J'entends bien que vous êtes préoccupés de l'avenir de notre industrie du médicament et de sa présence future sur le territoire national. C'est bien évidemment aussi le souci du législateur, mais ce dernier ne saurait oublier que c'est également de santé publique qu'il s'agit. Si notre mission a choisi de s'intéresser au médicament, c'est tout simplement parce que nous nous demandons pourquoi, dans notre pays, 90 % des consultations débouchent sur une prescription d...