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Madame la ministre, l'article 19 mutualise les financements publics alloués à la formation médicale continue des professionnels de santé en créant un fonds unique. Mais l'apport des fonds privés a-t-il été pris en compte ? La question est importante car on sait quel rôle il joue dans la formation continue, l'évaluation professionnelle et même la formation initiale. Tout le monde l'aura compris, je parle de l'industrie pharmaceutique, qui est souvent à l'initiative de formations médicales continues visan...
...ons eue avant d'aborder l'article 19 au sujet de « la prégnance de l'industrie pharmaceutique dans notre système de soins », pour reprendre les termes employés dans le rapport de l'IGAS de 2006 sur l'observance des traitements j'y reviendrai au moment de l'examen de l'article 22. L'amendement n° 1352 vise à insérer l'alinéa suivant après l'alinéa 10 : « L'organisme gestionnaire de la formation continue veille au respect de l'indépendance des organismes de formation, en particulier vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique. Les moyens de cette indépendance doivent être assurés aux organisations de formation continue. » Dans les mois et les années à venir, nous resterons d'autant plus vigilants quant à la transparence de la formation médicale continue de nos médecins, que le rapporteur, en commiss...
Je comprends bien votre question, madame la ministre. Nous souhaitons que les pouvoirs publics, en l'occurrence le ministère de la santé qui définit des priorités de santé publique, ne se voient pas dépassés par des stratégies industrielles vous savez bien de quoi je parle , autrement dit, ne se voient pas imposer par l'industrie pharmaceutique des orientations via la formation médicale continue, ce qui pourrait conduire, par exemple, à assurer la promotion d'une innovation thérapeutique qui ne correspondrait pas forcément aux dites priorités. Ainsi, si les pouvoirs publics demandent de favoriser l'accompagnement thérapeutique des malades asthmatiques, il ne faudrait pas qu'à cause d'un laboratoire venant tout juste de sortir une molécule, cette priorité soit de fait redéfinie. Que ces ...
Je vais soutenir l'argumentation de notre collègue Marc Dolez. On parle des lois bavardes : cette loi-ci l'est. Quand le médecin qui a suivi cette formation continue retourne dans son cabinet, il a à sa disposition des logiciels d'aide à la prescription, avec des protocoles certifiés par la HAS, à laquelle la loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 a donné une compétence économique.
Il ne faut pas tout mélanger. La formation médicale continue, c'est la formation médicale continue, ce n'est pas une formation à la maîtrise des dépenses de santé. En outre, et dès lors qu'on leur en donne les moyens, les médecins sont assez informés pour pouvoir prescrire des soins avec un rapport coût-bénéfice optimal pour le patient. Sans doute manquent-ils encore d'outils, dans leurs cabinets, pour y parvenir. Je pense notamment aux bases médicaments,...
Les présidents des conseils nationaux pourraient-ils nous expliquer pourquoi il a été prévu trois secteurs de formation continue alors que l'on peut penser que les médecins manipulent tous les mêmes médicaments ?
Sait-on quel est l'investissement de l'industrie pharmaceutique dans son ensemble dans la formation continue des médecins libéraux ? Le but de notre mission est de comprendre pourquoi trop de médicaments sont consommés en France. À cet égard, on peut penser que la mise en vente libre de certains médicaments dans les pharmacies, devant les comptoirs, conduira rapidement, au regard des 9 milliards de chiffres d'affaires qui sont en jeu pour l'industrie pharmaceutique, à ce que ces médicaments arrivent da...