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Interventions sur "échec" de Catherine Lemorton


6 interventions trouvées.

...e en cours, il s'établit de la façon suivante : 7 300 en médecine, 1 047 en odontologie, 1 015 en maïeutique et 3 090 en pharmacie. La situation se complexifie d'ailleurs avec la présence très importante de redoublants dans les reçus, redoublants ayant échoué une première fois avec des notes souvent très honorables en 2007, 54,8 % des étudiants reçus étaient des redoublants. Refusant ce taux d'échec, le rapport Bach soulève tout aussi justement le problème du temps perdu souvent deux années pour des étudiants qui sortiront de ce cursus sans aucun diplôme, ou après avoir dû batailler au-delà du raisonnable tout en ayant déjà le niveau de la seconde année. Pour conclure sur ce constat d'échec, ce rapport évoque aussi la frustration de nombreux étudiants, la médiocrité de la qualité de l'e...

...rientation dès la fin du premier semestre alors que, avec une rentrée début octobre, celui-ci ne durera que trois mois. Pour un cursus aussi particulier et complexe que celui dont il est ici question, ce délai semble relativement court pour détecter celles et ceux qui échoueront au concours. La période passée en dehors du cursus santé, pour celles et ceux dont on aura considéré qu'ils étaient en échec c'est-à-dire dont la moyenne au concours aura été inférieure à 7 sur 20 , sera beaucoup plus longue. Elle sera de douze à dix-huit mois, pendant lesquels ils seront redirigés, a priori en priorité, vers les facultés de sciences. Sans doute apporterez-vous des précisions à ce sujet, madame la ministre, lorsque nous examinerons les amendements. Conscients de leur situation d'échec, ces étudiants...

...les volumes horaires de leurs formations ; seules 28 % ont limité le nombre d'heures de cours en amphis ; moins de 40 % ont créé des parcours permettant les réorientations ; seules 10 % ont mis en place des dispositifs d'accompagnement pour les étudiants salariés. Les 67,9 millions d'euros de crédits supplémentaires prévus pour le plan « Réussir en licence » sont insuffisants pour lutter contre l'échec dans le premier cycle. Comme la proposition Domergue, ce plan ne comporte aucune mesure d'accompagnement des étudiants, aucune création de postes de maîtres de conférences pour améliorer l'encadrement des étudiants à l'université. C'était pourtant l'une des préconisations des rapports précédents : la commission Couraud n'a-t-elle pas défini les unités d'enseignement ? La vision purement comptab...

...se les chiffres pour l'année 2006-2007 : on compte 7 100 reçus en médecine, 977 en odontologie, 1 007 en maïeutique et 2 990 en pharmacie. La situation est rendue plus complexe encore par la présence très importante de doublants au sein des reçus, doublants ayant échoué une première fois avec des notes souvent très honorables en 2007, 54,8 % des étudiants reçus redoublaient. Refusant ce taux d'échec, le rapport Bach pose aussi correctement la problématique du temps perdu souvent deux années pour des étudiants qui sortiront de ce cursus sans aucun diplôme, ou après avoir dû batailler au-delà du raisonnable tout en ayant déjà le niveau de la seconde année. Pour conclure sur ce constat d'échec, le rapport évoque aussi la frustration de nombreux étudiants, la médiocrité de la qualité de l'ens...

...t tous. Prenons un troisième exemple, celui de l'orientation des élèves en difficulté. Il est d'abord étonnant de voir que cette proposition de loi évoque la réorientation dès la fin du premier semestre, sachant que celui-ci, avec une rentrée début octobre, ne durera que quatre mois. Plus longue en revanche sera la période passée en dehors du cursus santé pour celles et ceux considérés comme en échec, c'est-à-dire les étudiants ayant obtenu moins de 7 sur 20 et qui seront redirigés, pendant une période de douze à dix-huit mois, vers les facultés de sciences. Conscients de leur situation d'échec, ces étudiants vont devoir se réadapter à une nouvelle structure en cours d'année, pour tenter de réussir au mieux en sciences afin, peut-être, de pouvoir réintégrer la L 1 santé. Mais que deviendront ...

Le rapport Debouzie a été remis en 2003 aux ministres concernés, lesquels appartenaient à l'actuelle majorité Outre l'échec de près de 80 % d'étudiants en fin de première année et le gâchis humain qu'il constitue, deux motifs sous-tendent cette proposition de loi, que j'ai quelque mal à comprendre. Le texte viendrait tout d'abord, nous dit-on, pallier l'inégale répartition géographique des professionnels de santé. Je ne vois pas comment, dès lors qu'il ne prévoit aucune mesure incitative ni coercitive de nature à pou...