2 interventions trouvées.
... que nous soyons obligés de recourir à la loi pour faire évoluer la situation. Vous avez vous-même évoqué, monsieur le rapporteur, les autres solutions possibles : concertation, partenariats avec les industriels, signature d'accords avec les agences régionales de santé d'outre-mer Par ailleurs, un certain nombre de produits en cause sont fabriqués, conditionnés et commercialisés par des groupes alimentaires locaux dont on conçoit qu'ils pourraient prendre leurs responsabilités même si, comme vous l'avez souligné, ils risquent d'être confrontés à la concurrence de produits importés plus sucrés, et donc plus attirants pour les consommateurs. Enfin, en adoptant cette proposition de loi, on risquerait de rester au milieu du gué, dans la mesure où l'article 2 ne vise que les « boissons non alcool...
...e. On pourrait s'interroger sur l'accumulation du bisphénol A avec d'autres perturbateurs endocriniens qui pourraient présenter des effets encore plus importants. Mais le rapport avance parfois des avis quelque peu contradictoires. Ainsi, les agences sanitaires ont conclu à l'innocuité du bisphénol A pour la consommation. Le 30 septembre 2010, le rapport de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estimait qu'aucun élément ne pousse à reconsidérer la dose journalière admissible limitée à 0,05 mgkg. Ne faut-il donc pas distinguer ce qui relève du danger et ce qui relève du risque ? L'AFSSA, dans ses rapports de janvier et de juin 2010, émettait un certain nombre de préconisations qui méritent de nous faire réagir immédiatement : maintenir aussi basses que possible l'utilisation et ...