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Interventions sur "cancer" de Bernard Debré


11 interventions trouvées.

Plus un cancer est agressif on peut évaluer cette agressivité grâce à un examen anatomopathologique plus les traitements sont inefficaces et plus le pronostic est mauvais.

Il faut savoir que l'agressivité du cancer au niveau cellulaire, que l'on mesure à l'aide du score de Gleason, évolue lorsque le cancer s'étend. Or on s'aperçoit que plus le score de Gleason est élevé, moins les cellules cancéreuses secrètent de PSA. C'est pourquoi l'on voit parfois des cancers évoluer de manière négative alors que le taux de PSA baisse ! Comme le PSA n'est pas un marqueur spécifique du cancer prostatique, mais seulement ...

Le rapport scientifique présenté par l'Association Française d'Urologie contient des éléments intéressants, même si sa qualité formelle n'est pas, loin s'en faut, au niveau que l'on était en droit d'attendre. Sur le fond, il convient de rappeler qu'elle a été commencée avant que l'on dispose des résultats de deux études de grande ampleur, l'une européenne, l'autre américaine. Le cancer de la prostate est un cancer relativement fréquent. Actuellement, 150 000 personnes vivent avec ce cancer en France. Les formes de ce cancer suscitent des réponses différentes en fonction de l'évolutivité de la maladie et de l'âge du patient. Pour les personnes de plus de soixante-quinze ans, le dépistage ne doit pas être réalisé de façon systématique, mais à la demande du patient. Dans ce cas, ...

Il y a certainement un facteur génétique. On observe ainsi que les personnes dont le père a eu un cancer de la prostate à un âge assez avancé, après soixante-quinze ans, en sont souvent victimes plus jeunes. En ce qui concerne les facteurs environnementaux, l'hypothèse d'un lien entre le chlordécone et le cancer de la prostate a été avancée pour expliquer le taux élevé de cancers en Guadeloupe, mais elle n'est fondée sur aucune étude probante et elle néglige le facteur ethnique, le cancer de la pros...

a tout d'abord expliqué que la question du dépistage du cancer de la prostate se pose aujourd'hui en termes renouvelés, en raison de l'augmentation de ce type de cancer et de l'apparition de nouvelles formes de cancer, touchant des hommes plus jeunes, dès cinquante ans, et plus évolutives. L'analyse des causes de cette progression est encore incomplète. L'alimentation exerce sans doute une influence sur le nombre de cas de cancers observés, ainsi que le mont...

a ensuite indiqué qu'à la suite de la décision de l'Opeps en septembre dernier de demander la réalisation d'une étude sur le dépistage individuel et le traitement du cancer de la prostate, un appel à candidatures a été lancé dans le cadre d'une procédure de marché public autorisée par le Collège des Questeurs de l'Assemblée nationale. La publicité en a été assurée par le Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP) ainsi que sur différents sites internet spécialisés en économie de la santé. Cinq offres sont parvenues au secrétariat de l'Opeps avant l'ex...

a expliqué que l'étude vise à établir un état des lieux des pratiques de dépistage ainsi que des parcours de soins et de leurs coûts, et n'a pas pour objet de trancher la question de l'intérêt thérapeutique à organiser un dépistage systématique du cancer de la prostate, ceci étant du ressort de deux enquêtes actuellement en cours en Europe et aux Etats-Unis. Il a précisé que si l'AFU préconise un dépistage annuel et individuel du cancer de la prostate, fondé sur une information éclairée du patient et un examen biologique et clinique dès l'âge de cinquante ans, elle ne recommande pas, en l'absence de données épidémiologiques suffisantes et validée...

a rappelé à titre liminaire, qu'à l'instar du cancer du sein et du cancer colorectal, le cancer de la prostate peut être aujourd'hui dépisté à un stade précoce grâce à un test simple, le dosage sanguin de l'antigène prostatique spécifique (psa). Le cancer de la prostate est de loin le cancer le plus fréquent chez l'homme : les études histologiques pratiquées à l'autopsie montrent qu'il concerne 60 % des hommes atteignant l'âge de soixante ans et to...

, a précisé que l'étude devra prendre en compte les données les plus récentes disponibles sur la pathologie, et notamment le fait que les cancers de la prostate dépistés chez les sujets plus jeunes grâce au dosage des psa évoluent plus rapidement que les cancers découverts fortuitement, à l'autopsie ou à l'occasion d'une opération chirugicale traitant une hypertrophie bénigne. Elle tiendra également compte de l'évolution des techniques de diagnostic, et notamment des possibilités d'examen par imagerie médicale qu'offre l'IRM. En conclusi...

, a précisé que l'étude devra prendre en compte les données les plus récentes disponibles sur la pathologie, et notamment le fait que les cancers de la prostate dépistés chez les sujets plus jeunes grâce au dosage des psa évoluent plus rapidement que les cancers découverts fortuitement, à l'autopsie ou à l'occasion d'une opération chirugicale traitant une hypertrophie bénigne. Elle tiendra également compte de l'évolution des techniques de diagnostic, et notamment des possibilités d'examen par imagerie médicale qu'offre l'IRM. En conclusi...

a souligné que le dépistage d'une maladie se justifie, dès lors qu'existent des traitements curatifs efficaces, ce qui est le cas pour le cancer de la prostate diagnostiqué à un stade précoce. Il a reconnu qu'il n'est pas sans soulever des problèmes éthiques, dans la mesure où le dépistage d'une maladie conduit à prendre des décisions à caractère préventif, même en l'absence de signes manifestes de la maladie. Il a évoqué l'exemple du cancer du sein, pour lequel les recherches étiologiques ont montré l'importance du facteur génétique parm...