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...programmes en coopération ou de concentrations industrielles. Elle souhaite que les perspectives d'exportation soient prises en considération en amont des programmes d'armement mais elle insiste sur la nécessité d'expertiser l'intérêt réel des exportations. En effet, la rentabilité des exportations d'équipements militaires navals n'est pas évaluée rigoureusement, comme l'a montré la vente de deux sous-marins Scorpène au Chili, puisque le marché est déficitaire. Par ailleurs, les exportations comportent généralement des clauses de transferts de technologies, comme en témoignent les demandes actuelles du Brésil et le contrat de sous-marins Scorpène vendus à l'Inde. La France risque donc de disséminer ses savoir-faire et de favoriser l'émergence de concurrents. Les programmes en coopération doivent ég...
, a souhaité que le rapport soit présenté devant la commission de la Défense. Le Président Didier Migaud a approuvé cette suggestion puis il s'est interrogé sur le sens de la proposition n° 17 du rapport qui suggère d'« intégrer, dès le début du processus décisionnel relatif à tout programme d'armement, la dimension exportation ». Des équipements militaires tels que l'avion de combat Rafale, le sous-marin Barracuda ou le second porte-avion PA2 sont très spécifiques et l'on peut douter de la possibilité réelle de les exporter.
, a souligné que, compte tenu de leurs caractéristiques, la plupart des équipements ne sont pas exportables. A titre d'exemple, l'exportation du sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, parce qu'il est propulsé au moyen d'une chaufferie nucléaire, est interdite par les accords internationaux. Néanmoins, ce type de bâtiment offre des opportunités d'améliorations technologiques, applicables à d'autres produits qui sont eux exportables. Les avancées en matière de discrétion acoustique des Barracuda servent à d'autres sous-marins eux-mêmes exportables ...