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..., de la nécessité de rehausser le dialogue transatlantique et je me réjouis, à ce titre, du rapprochement des vues franco-américaines dans le domaine de la gestion des surplus commerciaux. Nous avons, à l'évidence, un intérêt commun à encourager la consommation intérieure des pays à gros surplus. Mon propos de cet après-midi sera plutôt consacré à l'autre thème de notre débat : je veux parler du prélèvement européen et, plus largement, du budget de l'Union européenne, dont chacun sait que c'est aujourd'hui un système à bout de souffle. Monsieur le secrétaire d'État, il faut remettre à plat le budget de l'Union. La France a plus que bien d'autres États membres des raisons de le réclamer.
... cher de l'attachement de nos concitoyens à l'Europe. Alors, pour que ce jour n'advienne pas, c'est dès maintenant, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, qu'il faut commencer à faire lucidement les comptes et à repenser complètement le budget communautaire. Penchons-nous de plus près sur cette question, afin d'apprécier la signification précise des quelque 18,2 milliards d'euros de prélèvement sur les recettes de l'État. À dire vrai, c'est à 1984 et au fameux sommet de Fontainebleau qu'il faut remonter pour comprendre le poids relatif de chaque État membre dans le financement de l'Union. Il y a alors eu accord entre Margaret Thatcher et François Mitterrand, puis au sein de l'ensemble des dix États membres de l'époque, pour accepter un rabais sur la contribution britannique. Aujourd'hui...