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...relève de sa responsabilité politique et de sa pratique constitutionnelle, et, d'une certaine façon, nous n'y pouvons rien, ni vous, monsieur le secrétaire d'État, ni le Premier ministre, réduit au rang de « collaborateur », ni nous. En revanche, nous proposons, nous, que, de cette évolution de la pratique, indéniable, que chacun peut constater, et qui est prouvée par les chiffres publiés par le CSA lui-même, on tire toutes les conséquences, et celles-ci ne concernent pas le Président de la République. Avant d'être celle des socialistes, cette proposition a été votée à l'unanimité du comité présidé par M. Édouard Balladur. Ce comité comptait certains de vos amis, et je crois d'ailleurs qu'ils se sont reconnus dans bon nombre de ces propositions. Cette proposition n'a pas pour but de contrai...
... tribune qu'on comptabilise le temps de parole utilisé par notre Président de la République pour saluer Angela Merkel ou la Reine d'Angleterre ! Mais lorsqu'il s'exprime sur des questions qui font débat dans la nation, il est bien normal que l'opposition puisse bénéficier en compensation du temps de parole qui lui est dû. D'ailleurs, les médias eux-mêmes le désirent et se demandent pourquoi le CSA ne les y contraint pas, car ils gagneraient alors en démocratie. Le temps de parole de l'exécutif serait étendu, ainsi que celui de l'opposition parlementaire, en compensation et au prorata, selon la règle des trois tiers. François Hollande et Didier Mathus ont écrit au CSA pour poser cette question. Or, en l'espèce, le CSA que vous avez décrit, madame la ministre, comme un excellent régulateu...