3 interventions trouvées.
...an-François Narbonne, professeur de toxicologie à l'université de Bordeaux, a déclaré : « C'est avant tout par l'intermédiaire de la mère que l'enfant est exposé au bisphénol A in utero, durant la gestation, mais également lors de l'allaitement, et là, le biberon n'intervient pas. » En 2010, le rapport de synthèse de l'INSERM indiquait que la principale source d'exposition de la population était alimentaire, car le bisphénol A migre dans les aliments et les boissons à partir des matériaux plastiques utilisés pour les emballer ou les contenir. Le 27 septembre dernier, le nouveau rapport de l'ANSES reconnaissait les risques du bisphénol A pour les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes. Les études se multiplient. Les scientifiques officiels donnent raison aux lanceurs d...
...n de Dominique Dord il faudrait également réduire la teneur en sucres des produits vendus dans l'Hexagone n'est pas en contradiction avec le contenu de la proposition de loi. Par ailleurs, les écologistes s'inquiètent de la vente de produits allégés en sucres, mais qui conservent leur goût sucré grâce à des édulcorants. L'aspartame, en particulier, suscite des questions en termes de sécurité alimentaire. En ce qui concerne l'étiquetage, j'ai déjà eu l'occasion d'inviter notre assemblée à adopter un système plus simple, plus facile à lire par les consommateurs. Je conserve l'espoir qu'un code couleur permette un jour de distinguer les produits trop riches en sucres ou en graisses de ceux qui sont bons pour la santé. En attendant, cette proposition de loi reçoit le soutien total des députés écolo...
...e fils d'ouvrier a 3,6 fois plus de risque d'être obèse qu'un enfant de cadre supérieur. Les raisons sont multiples : moins de moyens pour acheter des produits frais, achats en très grandes surfaces de plats préparés, plus gras, plus sucrés, plus lourds, donnant une sensation de satiété plus rapide et à moindre coût, et moins d'activités sportives pratiquées. Pourtant, les industriels de l'agro-alimentaire continuent à inonder les écrans de télévision de publicités pour inciter les enfants à consommer toujours plus de sucreries. Depuis janvier 2008, le Royaume-Uni a décidé d'interdire, dans les émissions télévisées destinées au moins de seize ans, les publicités pour les aliments contenant un très fort taux de graisse, de sucre ou de sel. Rappelons que le sénateur écologiste Jacques Muller a prése...