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... cohérence et de coordination des dispositifs, de mise en oeuvre de la solidarité nationale. La sécurité civile illustre parfaitement le désengagement de l'État qui transfère des compétences vers des collectivités pourtant déjà en phase d'asphyxie avancée, sans bien évidemment leur donner les moyens financiers de les assurer, voire de les assumer. La majorité des acteurs du secours à la personne, sapeurs-pompiers en tête, mais également les élus, sont aujourd'hui unanimes : l'organisation de la sécurité civile subit une dégradation constante. Les dysfonctionnements constatés ont bien évidemment des conséquences pour les victimes. Les causes sont multiples. La première d'entre elles est la vaste entreprise de « régression générale des politiques publiques » avec une dégradation des conditions de travail d...
Qu'on fasse ensuite participer les entreprises à risques, car les SDIS sont obligés de s'équiper de matériels spécifiques pour couvrir leurs activités. Mesure-t-on bien l'intérêt économique d'une intervention rapide et efficace des sapeurs-pompiers pour sauvegarder le potentiel de production ? Qu'on mette enfin à contribution les sociétés autoroutières. Si le législateur a déjà prévu le principe qu'une partie du droit de péage doit financer l'action des SDIS, les montants versés restent ridiculement limités par rapport aux chiffres d'affaires et aux profits réalisés par ces sociétés. Le prélèvement doit être obligatoire et son taux être ré...
...geant un temps de repos de onze heures consécutif à une garde ne serait pas mise enoeuvre, pour une raison de coût. Le coût ne peut pas être à la fois un argument pour la réduction du temps de garde et contre un allongement du temps de repos ! Tant qu'à parler de coût, évoquons les économies réalisées par la collectivité, par les entreprises et par les compagnies d'assurance grâce à l'action des sapeurs-pompiers. Ainsi ferons-nous la preuve que le coût budgétaire des SDIS est largement inférieur à celui des vies sauvées, du patrimoine protégé et des sites préservés ! Il faut toujours considérer, avec les dépenses, leurs contreparties positives pour la société tout entière. S'agissant du risque d'une requalification des sapeurs-pompiers volontaires en travailleurs salariés, c'est-à-dire en agents publics...
...l'objet de simulations. Ainsi, l'idée de limiter les périodes de garde, qui sont actuellement de vingt-quatre heures, à huit ou à douze heures, doit être évaluée avec précision, en prenant notamment en compte les emplois nécessaires pour couvrir toutes les plages horaires afin d'assurer une bonne couverture opérationnelle, donc la sécurité. Je crois que l'on a trop tendance à écorner l'image des sapeurs-pompiers, en affirmant qu'ils coûtent cher et qu'ils bénéficient d'avantages acquis. Pourquoi chercher en outre à opposer sapeurs-pompiers professionnels et sapeurs-pompiers volontaires, dont il m'apparaît que les actions sont au contraire très complémentaire ? Tout ceci risque d'être préjudiciable au recrutement des pompiers dont nous avons pourtant le plus grand besoin. Je porte par ailleurs un jugemen...