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...leveurs : mais ce n'est pas cela du tout ! Tous les éleveurs porcins y compris ceux qui possèdent de grosses exploitations sont pris dans ce mouvement de concentration, dans cette recherche du prix le plus bas. Ce ne sont pas les éleveurs en tant qu'individus qu'il faut attaquer : c'est tout un système qui les amène là où ils sont ! Moi-même, pendant mes vacances en Bretagne, j'ai visité des élevages, et j'ai pu mesurer les contraintes qui pèsent sur eux. Il faut donc être très clair : en aucun cas, nous ne remettons en cause des exploitants agricoles qui sont conduits à évoluer pour des raisons économiques, à cause des contraintes de la compétitivité même si, pour ma part, encore une fois, je pense qu'on pourrait évoluer d'une autre façon. Monsieur le ministre, vous avez émis, en commis...
Je comprends bien les tentatives qui sont faites, et j'ai bien entendu les discours des uns et des autres, notamment ceux du président Ollier et du ministre. Mais ne prenons pas de mesures expéditives qui ne répondront pas au problème de fond ! Nous devons réfléchir à un autre développement de l'agriculture, s'agissant notamment de l'élevage porcin. D'ailleurs, monsieur le ministre, le document Objectif terres 2020, présenté au mois de février 2009 que nous avons tous reçu, mais dont on parle peu contient des orientations dans le domaine agricole montrant la possibilité, dans notre pays, d'un développement de l'agriculture équilibré et respectant l'environnement. Hélas, nous n'allons pas dans cette direction ! Ce document donne ...
.... De même, monsieur le ministre, s'agissant d'accorder la certification environnementale aux éleveurs porcins, pensez-vous que nous allons dans le bon sens en nous dirigeant vers une concentration effrénée ? (Marques d'impatience sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Il faut, au contraire, accompagner techniquement, au niveau de la recherche et de l'innovation, en matière de nouvelles techniques d'élevage. Il faut, certes, accorder des aides financières, mais en aucun cas continuer dans la voie de la concentration, qui ne pourra pas se conjuguer avec le respect de l'environnement et qui aura des effets désastreux. Pour toutes ces raisons, il faut supprimer l'article 10 bis. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
Il faut souligner, comme nous l'avons tous fait, l'immense difficulté à laquelle sont confrontés les éleveurs des zones de montagne. C'est presque une question de vie ou de mort, de survie ! Vous nous feriez presque culpabiliser, monsieur le ministre, en nous disant que cet argent serait pris sur le fonctionnement de votre ministère et devrait permettre de maintenir des élevages qui vont disparaître. Mais vous êtes beaucoup moins regardant quand il s'agit de mettre en oeuvre la révision générale des politiques publiques dont on nous répète qu'elle s'impose. Aujourd'hui, sans doute êtes-vous un peu juste chez nous on dit : « riquiqui » quant à vos crédits, mais vous récoltez ce que le Gouvernement a semé !
Monsieur le ministre, quoi qu'on en dise, votre mesure se traduira, au final, par un coût supplémentaire pour les éleveurs ; c'est la réalité. Or ceux-ci vivent déjà une situation extrêmement difficile et je crains qu'en l'aggravant encore, on ne compromette le maintien de l'élevage dans certaines zones. Le problème de l'équarrissage est, c'est vrai, une patate chaude que se passent les ministres de l'agriculture successifs depuis quatre ou cinq ans : chaque année, nous débattons de ce problème. Je peux donc saluer les propositions qui ont été faites et qui visent à améliorer les conditions d'élevage, à valoriser les sous-produits animaux, à généraliser les structures colle...