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Les amendements de Olivier Jardé pour ce dossier

35 interventions trouvées.

Jusqu'à présent, deux postes étaient réservés aux vétérinaires pour travailler dans les laboratoires de biologie vétérinaire. Je ne comprends pas pourquoi on supprimerait ces deux postes.

Ancien président de conseil national des universités, je signale qu'au sein des CNU, il y a des intersections. Ces intersections sont une valeur ajoutée pour notre université. Elles existent en addictologie, en chirurgie, en médecine légale, et je ne vois pas pourquoi nous devrions nous priver de ce type d'intersections au niveau de la biologie...

Je ne suis pas biologiste, il n'y en a que deux ! (Sourires.) (Le sous-amendement n° 270 rectifié est retiré.)

N'oublions pas que les médecins s'installent vers trente-huit ou trente-neuf ans. Si nous prenons des mesures très coercitives, nous aurons des remplaçants définitifs, car ils pourront travailler sans contrainte, là où ils le souhaiteront et quand ils le souhaiteront. Je reviens sur la problématique des héritiers de Jules Ferry et de l'univers...

Dans notre système d'enseignement supérieur, les étudiants des grandes écoles, comme les polytechniciens cités par M. Vigier, sont effectivement redevables, pas les étudiants de l'université où la gratuité prime.

Je suis un farouche défenseur des incitations et non de la coercition. Je voterai contre cet amendement. Encore une fois, le Nouveau Centre se singularise !

La permanence des soins est, il faut le reconnaître, assurée en France et les médecins sont en mesure de l'organiser. En conséquence, nous proposons d'insérer, après le mot « libérale », les mots : « et sur la base du volontariat ».

La diminution de moitié du nombre de médecins formés n'est pas le fait de nos gouvernements, ni de nos courants de pensée. Elle a été patiemment organisée dans les années 1980-1990. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Cela a été fait de façon idéologique, pour diminuer les dépenses de santé en diminuant le nombre de prescripteurs. Nous essayons, de façon pragmatique, de corriger vos erreurs, et je ne comprends pas votre acharnement actuel. Nous avons doublé le nombre de médecins formés chaque année, en passant de 3 500 à 7 000 en huit ans. Cela a posé, du r...

Cet amendement vise à remplacer, dans le troisième alinéa, les mots : « au moins une organisation représentative des médecins » par les mots : « un ou plusieurs syndicats médicaux reconnus représentatifs au niveau national ». En fait, je souhaite même le rectifier en ajoutant le mot : « libéraux ».

Notre but à tous, c'est d'avoir de bons médecins. Pour atteindre cet objectif, il faut que les formations soient multiples, c'est-à-dire qu'elles se déroulent dans plusieurs services diversifiés. Or, l'internat régional n'offrira bien souvent aux étudiants qu'un service de chirurgie et un service de médecine. Un tel schéma de formation n'est do...

Quant au nombre d'étudiants, il faut bien voir qu'il n'est pas calculé en fonction de la population, mais en fonction de la démographie médicale. Ainsi, à Amiens, nous avons pu fortement augmenter le numerus clausus un quasi-triplement du nombre d'étudiants en première année parce que nous nous situons dans une zone de désertification avec ...

La loi HPST est avant tout une loi organisationnelle qui vise à ce que tous les Français soient traités de la même manière sur l'ensemble de notre territoire, sous l'autorité d'un responsable. Ce point est important compte tenu du contexte difficile et des nombreuses questions liées à la démographie médicale, à la permanence des soins ou aux ho...

Enfin, la création des ARS est une bonne chose, tout comme la remise en cause de l'ordonnance de biologie. Pour toutes ces raisons, je voterai contre cette motion de rejet. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, qu'est-ce que la loi HPST ? C'est une loi organisationnelle, qui vise à ce que, sur l'ensemble du territoire national, on puisse assurer la prise en charge des patients de façon équivalente, et avec un responsable, ce qui est très important et tout à fait novateur. La médecine, ...