Les amendements de Michel Vergnier pour ce dossier
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Monsieur le président, vous qui êtes un parfait connaisseur du milieu marin, savez-vous quel est l'animal le plus persévérant ?
En voici la raison : c'est un animal qui n'a de cesse de défendre son territoire. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) C'est pourquoi je m'inspirerai de la bernique pour exposer ce que je n'ai pas pu dire tout à l'heure.
Madame la ministre, évoquer la question des moyens, ce n'est pas demander l'aumône : c'est demander que chaque projet médical soit accompagné dans des conditions décentes, c'est demander non une politique de guichets, mais une politique de projets. C'est pourquoi je suis favorable à la prise en compte des pathologies par territoire, pathologie...
L'autre point sur lequel je veux insister est celui des critères de population. Je vous en conjure : ne fixez surtout pas de critères démographiques, de seuils de population, sans quoi vous allez accentuer à coup sûr les disparités entre territoires.
Il ne faut pas mésestimer ce qui se passe aujourd'hui de ce point de vue, et je vous remercie de le prendre en compte.
Je m'en félicite car j'ai quelques mots d'ordre personnel à vous adresser. Je voudrais vous parler simplement de choses compliquées. Avant tout, je voudrais vous convaincre : c'est cela qui a du sens. J'ai écouté avec attention la présentation que vous avez faite. Vous m'avez parue sincère et passionnée : je ne le découvre pas, car c'est votre...
Madame la ministre, je connais assez bien ce sujet, même si je le connais moins bien que vous. Je ne préside un conseil d'administration que depuis douze ans. Et j'ai choisi modestement de m'impliquer pour comprendre ce qui se passait. La santé n'est pas une marchandise.
Dans ce cas, mettons-nous d'accord sur les moyens ! Il est des territoires où l'équilibre entre recettes et dépenses est impossible sans la mise en place de régulations qui permettent de préserver certains services indispensables, tout en maintenant la qualité et la sécurité.
Je cite régulièrement le cas de l'hôpital de Guéret et celui d'autres établissements de la Creuse. C'est un département que vous aimez beaucoup, madame la ministre, puisque vous conseillez aux médecins de s'y installer. À moins que ce ne soit le contraire Mais je ne reviendrai pas sur cette anecdote. Tout ceci reste entre nous. (Sourires.)
Monsieur le président, ce dialogue est intéressant, vous en conviendrez. J'espère que vous en tiendrez compte.
Oui, en toute sécurité. Or nous ne pratiquons que 600 ou 650 actes. Faut-il fermer le service maternité à l'hôpital de Guéret, alors qu'il est le seul du département ? Ou bien faut-il une aide substantielle pour atteindre l'équilibre ? C'est ce que fait l'ARH du Limousin en octroyant 1,5 million d'euros à l'hôpital de Guéret, sur ses fonds pro...
Il faut pérenniser ce dispositif. Comment comptez-vous, madame la ministre, évaluer les besoins et en fonction de quels critères ? Je ne vois pas que vous ayez répondu. En une minute
Madame la ministre, je vous invite à nouveau au pays de Chaminadour, afin de vous rendre compte sur place de la situation. Par ailleurs, dès lors que l'on parle de territoires en difficulté, j'aimerais que l'on cesse d'évoquer la Creuse.
La Creuse, c'est le pays de Viviani, de Martin Nadeau, d'André Chandernagor, des frères Judet, célèbres chirurgiens, d'Annie Duperey, de Bernard Giraudeau et de bien d'autres. C'est le pays des maçons qui ont construit le Louvre et les Tuileries. Ce département mérite, comme les autres, d'être respecté ! (Applaudissements sur les bancs du group...