Les amendements de Michel Françaix pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le marché du livre est un marché auquel on ne prête que peu d'attention. Pourtant, il représente 4 milliards de chiffre d'affaires et c'est la première industrie culturelle en France, bien avant le cinéma ou le disque : 10 000 salariés, 450 millions de volumes vendus par an, dont...
C'est Bruxelles, la Commission européenne, celle qui ne fait jamais bien les choses, qui limitera la casse en n'accordant que 40 % d'Editis à Hachette. Il y a d'autres éditeurs importants par leur taille, La Martinière, Albin Michel, Gallimard, le groupe italien Rizzoli, mais il y a aussi 4 000 éditeurs français qui produisent entre cinq et di...
L'édition est une école permanente de modestie, car le succès n'est pas programmable, j'en suis désolé pour ceux qui pensent que tout doit être vu de façon cartésienne. L'édition reste encore une activité quasi artisanale et peut encore résister aux concentrations. Par contre, la concentration, il est vrai, est très forte dans le domaine de la ...
Autour du prix unique, en effet, grâce à cette régulation intelligente, la diversité culturelle a pu se développer en évitant les drames connus par d'autres secteurs, comme le disque où la diversité a été détruite par le discount. La mobilisation unanime de tous les acteurs du livre, prolongée par la démarche courageuse de notre rapporteur Her...
Je conclus, monsieur le président. Dans un moment de grâce, accordez-moi encore trente secondes ! (Sourires.) Le livre est indispensable irremplaçable ! à notre culture, à notre identité. C'est pourquoi ce texte mérite toute notre attention, et les socialistes le voteront. Lorsqu'il existe encore des domaines où la concentration n'est pas ...