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Chaque « brique » est parfaite, mais pour Xynthia, le bulletin de Météo France dont disposait le préfet a été difficile à décrypter pour les élus locaux que nous sommes. Ainsi, l'alerte à la submersion a été sous-estimée.

S'agissant du faible développement des PME françaises à l'international, considérez-vous qu'il provienne d'un manque de brevets en amont ou d'un manque d'innovation ou de financement en aval ?

Nous accueillons aujourd'hui notre collègue Jérôme Bignon, en sa qualité de président du conseil d'administration du Conservatoire du littoral, accompagné de M. Bruno Toison, responsable de la délégation « Centre-atlantique » du Conservatoire.

J'en tire deux enseignements : tout d'abord, deux ans de défaut d'entretien suffisent à fragiliser considérablement un ouvrage ; ensuite, vous avez fait le choix de commencer par protéger les zones non habitées.

Venons-en au rôle du Conservatoire du littoral, qui est aujourd'hui le plus gros propriétaire de l'espace littoral. Comment est-il intervenu à la suite de la tempête Xynthia ? Quelles conclusions tire-t-il de cet évènement et a-t-il forgé une doctrine particulière ?

Malgré cette gestion décentralisée des espaces, vous avez certainement élaboré une doctrine sur les modes de protection et de gestion du littoral. Quel regard portez-vous sur les évènements climatiques ?

Selon notre colègue le maire de Châtelaillon, une digue de second rang aurait pu protéger des espaces qui ont été envahis et des populations qui ont été sinistrées, mais la LPO, gestionnaire de l'espace, se serait montrée très réservée sur l'édification d'un tel ouvrage pour des raisons de doctrine.

Il me semble toutefois que c'est allé plus loin : il y a eu un avis défavorable du gestionnaire.

L'entretien des digues est primordial, et vous déplorez qu'il n'y ait pas de structure unique pour assurer leur gestion. Que penseriez-vous de la création d'un établissement public chargé d'élaborer une doctrine sur l'entretien des digues et de la faire appliquer ?

On a l'impression, en effet, d'un grave défaut de coordination. Qui sont les interlocuteurs du Conservatoire ? Avec qui travaillez-vous ?

Et au niveau national, avec quels organismes spécialisés travaillez-vous ? Quelles sont les compétences respectives du Conservatoire et du Conseil national du littoral ?

Et lorsque vous signez une convention de gestion sur un territoire, quel est le cahier des charges ? La gestion du trait de côte est-elle abordée dans la convention ?

Dans ce cas de terres inondables peu ou mal protégées, faut-il faire reculer l'habitat, au besoin par des expropriations ?

Quelles conclusions tirez-vous aujourd'hui de l'étude que vous aviez conduite en 2005 sur les risques de submersion ?

Que pensez-vous de la façon dont ont été déterminées les fameuses zones noires ? A-t-on on pris le temps d'une réelle expertise avant de vouer des habitations à la démolition ?

L'oubli est une donnée récurrente ! Mais quelle plus-value pourrait apporter le Conservatoire dans le cadre de l'élaboration du plan digues ?