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Les amendements de Marie-Louise Fort pour ce dossier

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 « Le visage est l'image de l'âme », écrivait Cicéron au Ier siècle avant Jésus-Christ. En tout temps et en tous lieux, priver un homme ou un groupe d'hommes de son image, de son visage, n'a jamais conduit à autre chose qu'à l'exclure de la communauté humaine. Substituer une étoile, un triangle ou un matricule à un visage n'est pas autre chose ...

Sommes-nous devenus sourds, chers collègues, au pays des droits de l'homme, pour n'entendre que celles qui revendiquent par souci de provocation, et oublier celles qui ne s'expriment pas, celles qui sont contraintes au silence ?

N'avons-nous pas le devoir essentiel de veiller sur les obscurs et les sans-grade, les malmenés, les torturés de notre société ? Certains sur ces bancs ne veulent pas de loi, et voteront même peut-être du bout des lèvres, comme en s'excusant, la proposition de résolution.

Nous forcer à accepter l'idée même, devenue réalité, de ces femmes fantômes, représente plus qu'un danger pour elles et pour nous toutes : c'est un crime moral contre le monde civilisé. Bien des yeux sur la planète sont braqués sur nous parce que nous sommes porteurs d'un modèle attendu et espéré, et rien ne saperait davantage ce modèle que de...

Merci à vous, madame la garde des sceaux, de vous appliquer avec talent et coeur à la rédaction de la loi qui nous sera bientôt soumise.

Merci à notre collègue André Gerin, à son courage, et aux membres de la mission d'information de nous avoir éclairés. Merci à Jean-François Copé qui, contre vents et marées, souhaite que, par le biais de la loi, nous, parlementaires, poursuivions ce combat pour la dignité des femmes.

Plier aujourd'hui, mes chers collègues, reviendrait à dire à l'ensemble des femmes de France aux femmes musulmanes comme aux autres qu'elles ne sont rien et que nous les comptons pour rien. Ce serait dire à tous nos compatriotes que la France n'est rien car, alors, nous admettrions qu'un voile d'obscurantisme s'abatte sur elle, sur ses val...