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Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard


11490 interventions trouvées.

Qui a évidemment trait, monsieur le président, au déroulement de la séance. Si j'osais, j'évoquerais Lamartine : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »

Revenons plutôt à ce que je disais. Les dettes de sang, les dettes de guerre sont sacrées, et l'on ne peut faire la leçon aux Grecs en oubliant non seulement les dettes de guerre qui ne leur ont pas été payées, mais aussi ce que nous devons à la Grèce qui a tant apporté à notre civilisation.

En l'occurrence, ce serait plutôt « la Christine », Mme Lagarde, qui nous a déjà quittés. Nous avons entendu trois discours et, Xavier Bertrand ne s'en offusquera pas, je m'en tiendrai aux deux premiers, deux discours invraisemblables avec une avalanche de contrevérités, de fausses évidences,

au point de troubler le déroulement de nos débats. Je regrette que Mme Lagarde ne soit plus présente, car son discours était en quelque sorte une oraison funèbre ou un discours « bilantiel » et testamentaire à la fois. Mais il faut être juste, surtout dans le champ de la confrontation politique : Mme Lagarde a bien servi les siens. Elle méri...

tandis que moi, je propose que nous passions aux actes. C'est une grande différence entre vous et moi !

Platon, avec votre système, vous le mettriez en vente aux enchères (Rires), et je suis sûr que vous vous arrangeriez pour en tirer un bon prix, dès lors que ce sont les Grecs qui seraient obligés de payer !

qui lui iraient certainement droit au coeur. J'ai une inquiétude. Si j'ai bien compris, Mme Lagarde va quitter ses fonctions ici pour aller les exercer là-bas, avec une amplification de sa capacité destructrice dans la mesure où il s'agit de la planète entière. Vous conviendrez, monsieur le président, que cela crée une situation nouvelle. No...

Arrêtons-nous quelques instants, monsieur le ministre, sur un cercle vicieux qui se joue actuellement. : les agences de notation, que personne ne contrôle, ont baissé arbitrairement les notes de solvabilité de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal. Sur quels critères ? On peut se le demander ! Cela provoque la hausse des taux d'intérêt rendant ...

Cher collègue, je n'ai jamais entendu Nana Mouskouri parler de restructuration de la dette. Vous, en revanche, gagneriez à mieux maîtriser les concepts de l'économie politique pour mieux participer au débat au lieu de chercher à le faire dériver vers le show-biz ! Revenons à notre sujet

Votre gouvernement, monsieur le ministre, n'est pas capable de prendre les mesures qui s'imposent, car cela irait à l'encontre de l'intérêt de ceux qui sont vos maîtres idéologiques, les banquiers et les spéculateurs. Nous, nous proposons des mesures concrètes qui permettent d'instaurer une meilleure répartition des richesses. Lisez nos proposi...

Ce n'est pas un livre très épais ; je vous ai privilégié par rapport à Mme Lagarde, à qui j'ai offert le livre II du Capital, dont je reconnais que la lecture est longue et difficile.

parce que vous, comme disait la Fontaine, c'est intérêt et principal ! Monsieur le ministre, partout en Europe, des revendications s'élèvent. Ce serait une erreur historique de ne pas les prendre en compte, et, pourtant, votre aveuglement idéologique vous empêche d'appréhender les mesures de justice sociale et fiscale qui s'imposent. Comme l...

mais il ne suffit pas de vous mettre à genoux devant Goethe, il s'agit de vous inspirer de sa pensée pour essayer de la mettre en oeuvre car, plus de deux siècles après, elle est toujours d'actualité. Il est important de réaffirmer qu'il est économiquement possible, en revenant sur les exonérations fiscales des entreprises, en rendant plus ju...

Ce n'est pas du Goethe, monsieur Piron, mais lui avait compris le sens de la Révolution française.