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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

13 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, madame et messieurs les ministres, d'après Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde, on pourrait croire que la crise est récente et d'une ampleur inattendue. Pourtant, cela est faux ! Dès le 8 février 2007, la banque HSBC inscrivait dans ses comptes une provision de dix milliards d'euros pour cr...

Nicolas Sarkozy avait découvert les subprimes à la française et voulait les généraliser chez nous au plus vite, tant il est fasciné par le modèle américain de son ami Bush. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et du groupe SRC.) N'ayant mesuré ni l'ampleur ni la gravité de la crise, le Président et son Gouvernement, monsieur Fillon, o...

L'Union européenne, paralysée par ses dogmes libéraux, dont celui de la concurrence libre et non faussée, comme on dit à Bruxelles, est impuissante dans une situation où l'action publique est décisive. La crise du système financier se propage à l'ensemble de l'économie. Aux États-Unis, votre pays modèle, mes chers collègues, des millions de fa...

Le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon vient très tard, puisque trois mois de présidence française ont été perdus. Le Président de la République oppose artificiellement capitalisme financier et capitalisme entrepreneurial, alors que la recherche des taux de profit de plus de 10 % est générale. Ses amis du monde des affaires auraient-ils oublié...

Il faut également mettre un terme aux retraites chapeau, golden hello et stocks-options pour les dirigeants et les plus gros salaires. C'est une action de moralisation et d'assainissement. Mais sait-on, dans ces milieux, ce que veut dire la morale ? (« Non ! » sur les bancs du groupe GDR. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Certainemen...

Que faire pour protéger nos concitoyens de la tourmente et restaurer durablement le fonctionnement l'économie et du secteur financier ? Nous avons des propositions. Il faut que le pouvoir politique reprenne l'initiative et joue son rôle en commençant par fermer les bourses, durant une semaine au moins, pour calmer le jeu. Il faut par ailleurs m...

Eh bien nous ne connaissons toujours pas la position de l'État actionnaire au sein du conseil d'administration : l'opacité ne règne pas seulement à la bourse, mais aussi au Gouvernement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.) L'État ou le pôle financier public devra monter dans le capital des entr...

supprimer le bouclier fiscal et créer un impôt exceptionnel sur les bénéfices, eux aussi exceptionnels, des compagnies pétrolières. Le coût des licenciements et des suppressions d'emploi destinés à augmenter le taux de profit ou le cours en bourse doit être intégralement supporté par les actionnaires, à l'exclusion de toute aide publique.

Oui, monsieur le président. Les fonds de l'épargne réglementée inutilisés doivent être mobilisés pour lancer un programme exceptionnel de 250 000 logements sociaux par an sur cinq ans, y compris d'accession sociale à la propriété pour les catégories modestes et moyennes, programme financé par des prêts à 2 % pour une durée pouvant aller jusqu'...

avec une première étape immédiate à 1 300 euros. C'est ainsi que l'on donnera du pouvoir d'achat aux salariés.

De la même manière, les retraites et les minima sociaux doivent être sensiblement revalorisés. Pour conclure,

vos remèdes, monsieur Fillon, ce sont cautère sur jambe de bois. Nos propositions sont des propositions de rupture, qui libèrent les Français du jeu et du risque spéculatif des actionnaires.

Elles réhabilitent l'intervention publique en faveur d'un système financier et économique au service des hommes, et non le contraire. Elles ouvrent ainsi de nouvelles perspectives à l'Europe. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)