Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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Toujours dans la bouche du président : « il faudra bien aussi se poser des questions qui fâchent comme celle des paradis fiscaux. » Citez moi un grand établissement bancaire français qui n'a pas de représentation dans un paradis fiscal !
J'espère Expliquez-moi comment M. Carlos Ghosn peut rémunérer des salariés de Renault qui n'ont jamais mis les pieds en Suisse avec un statut de salarié suisse ? Puisque M. Sarkozy le voit régulièrement, que ne prend-il le taureau par les cornes et ne fait-il revenir à la raison le Napoléon de l'automobile ? Mais toutes ces annonces, c'est p...
Nicolas Sarkozy, pour qu'on le comprenne bien, complétait ainsi son propos : « Réduire les exonérations de charges sur les salaires, ce ne serait pas reprendre un cadeau fait aux entreprises, mais contribuer à détruire l'emploi. » Mais l'emploi, vous le détruisez déjà !
a démontré que tous vos cadeaux ont été d'une inefficacité totale. À Toulon, le Président de la République ajoutait encore : « j'assume donc la décision de financer le RSA en taxant légèrement les revenus financiers qui, depuis des années, augmentent plus vite que les revenus du travail. » Quelle confession après le « travailler plus pour ga...
Michel Camdessus nous donne la réponse. Selon lui, la responsabilité la plus lourde revient aux gouvernements : « Après avoir vécu les crises mexicaines et asiatiques, ils n'ont pas voulu reconnaître qu'il était grand temps de se doter d'une gouvernance financière mondiale
à la hauteur des problèmes ». Aujourd'hui la majorité découvre la lune alors que, dès 1997, tout était écrit dans les recommandations du comité intérimaire du FMI réuni à Hongkong. Il préconisait de surveiller les transactions financières, ce que vous n'avez pas fait.
Jacques Mistral j'espère ne pas lui porter tort en le citant, mais il faut reconnaître qu'il s'agit d'un économiste brillant n'a pas besoin de boule de cristal pour prévoir l'avenir, il se contente de sa capacité d'analyse. Ce n'est pas le cas du Premier ministre qui attend que la banque centrale envoie des signaux, probablement comme faisa...
Allons, mon cher collègue, restons laïques (Sourires.) En 2005, Jacques Mistral, alors ministre conseiller à notre ambassade de Washington, faisait une analyse alarmante, particulièrement pertinente et aujourd'hui avérée, de la situation du crédit hypothécaire ; mais vous ne l'écoutiez pas. Vous avez préféré poursuivre une politique qui encou...
Selon un article paru dans la livraison du premier trimestre 2008 d'Horizons stratégiques, revue du conseil d'analyse stratégique : « Force est de conclure que l'actionnaire supplante le créancier à partir du milieu des années 1990. »
Je comprends que ces citations soient cruelles pour la majorité. Elles lui tendent un miroir dans lequel elle se voit sous des atours qu'elle ne veut pas qu'on lui prête. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Le conseil d'analyse stratégique poursuit : « Ce constat confirme les pronostics des analyses qui mettent l'accent sur le rôle crucial de la finance de marché par rapport à la finance de banque dans le nouveau contexte de croissance qui s'est instauré avec la libéralisation des marchés financiers dans la seconde moitié des années 1980. « La mo...
Tenez-vous bien, le conseil d'analyse stratégique constate : « La part des dividendes versés aux actionnaires fait plus que doubler en passant de 11,2 % à 23,8 %, ce qui représente un accroissement de 12,7 points. » Voilà les résultats la politique de la majorité, elle est à l'origine de la catastrophe que nous connaissons aujourd'hui ; ne vous...
« La progression de l'investissement financier prend à nouveau le pas sur celle de l'investissement productif, puisque le premier gagne 13,5 points en s'élevant à 29,6 % de l'autofinancement brut, tandis que le second régresse en revanche de 5,5 points. » Vous avez bien entendu, l'investissement financier progresse dans des proportions considér...
C'est votre politique qui a encouragé ce phénomène avec, entre autres mesures, le paquet fiscal ! Vous n'avez rien vu venir ! Dois-je vous citer à nouveau les propos de Nicolas Sarkozy que je vous ai lus la semaine dernière ? (« Non ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Nicolas Sarkozy était fasciné par les crédits hypothécaires américains qu'il voulait étendre chez nous ! (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Madame Lagarde, vos prévisions étaient un peu approximatives. Le 22 janvier 2008 sur Europe 1 vous disiez : « Je crois qu'il faut éviter les mots spectre ou angoisse . Je crois que...
Le 16 septembre, lors d'une conférence de presse, vous pouviez encore confier : « La crise aura des effets sur l'emploi et le chômage qui ne sont pour l'heure ni avérés ni chiffrables » vous permettant ainsi, avec un courage certain, de contredire le Président de la République que vous ne pouviez pas ne pas avoir lu.
Madame la ministre, entre vos pronostics et le billet de loterie nationale, je sais avec qui j'ai le plus de chance de gagner. Vous n'avez rien vu venir alors que les signes s'accumulaient. L'année dernière, un graphique paru dans Les Échos je le tiens à votre disposition s'intitulait ainsi : « Le doute atteint les promoteurs français. » E...
que, au FMI, Mme Lagarde a déclaré : « Back in business. » Décidément, il va falloir se mettre à l'anglais dans cet hémicycle, d'autant qu'il nous appartient de faire l'exégèse des textes importants. Vouliez-vous dire back dans la spéculation, ou back dans l'industrie réelle ? Cela dit, nous ne pouvons qu'être rassurés depuis que le FMI a con...
Dès lors, pourquoi nous inquiéter ? Toutefois, sans outrecuidance de notre part, madame la ministre, nous vous offrons nos services, car l'expérience montre que nous nous trompons moins souvent que vous !
Vous proposez un financement de l'économie mais, en fait, seul le système financier est concerné. Vous proposez la création de deux « sociétés » avec un plafond de 320 milliards pour la première et de 40 milliards pour la recapitalisation des établissements financiers. Mais, madame la ministre, vous avez omis de nous faire part à la tribune d'é...