Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions en hémicycle de Jean-Michel Fourgous


271 interventions trouvées.

80 % sont des hauts fonctionnaires qui, n'ayant jamais vu un acte marchand, ne comprennent pas l'économie de marché. Dès lors, ils ne peuvent que diaboliser les entreprises et véhiculer une culture de défiance à leur égard.

Le problème de la France, il est là ! Il faut sortir notre pays de l'impasse culturelle dans laquelle il s'est enfermé : celle de la « croissance molle ». La croissance molle, c'est le dérapage incontrôlé des dépenses publiques, qui n'aura pas empêché nombre de nos concitoyens de basculer dans la précarité. La dette publique s'élève officielle...

Cette dette représente déjà 17 000 euros à rembourser par habitant. Triste record, nous sommes en Europe le pays qui a le plus augmenté sa dette publique depuis dix ans. C'est culturel ! On considère comme une vertu, en France, d'augmenter la dette publique.

Si vous êtes capable de m'expliquer comment créer de la croissance, je veux bien en discuter avec vous ! Mais pour le moment, tout ce que vous savez faire, c'est monter les gens les uns contre les autres pour en tirer un profit électoral ! Aujourd'hui, s'il est sûr que l'État vit au-dessus des moyens des Français grâce à la gauche , les Fra...

Il est intolérable que des élites prétendent diriger un pays tout en méprisant à un tel point la compréhension du monde de l'économie !

Pendant longtemps, pour les ministres, dépenser beaucoup n'était pas une faute, mais un devoir, une vertu. Créer des impôts, pour pouvoir augmenter les dépenses publiques était une preuve de générosité un mot que vous aimez bien et de solidarité. Pour vous, il y a d'un côté celui qui est « social » comprenez : celui qui augmente la dépens...

Je ne propose pas de fusiller, mais de rééquilibrer. Ils sont naturellement peu enclins à restreindre l'emprise de l'État, associée dans leur esprit à la dépense publique.

Comme le notait le rapport Pébereau sur la dette, « la dépense publique est trop souvent conçue comme une réponse systématique aux problèmes de la société française ». Par conséquent, la croissance molle, ce sont aussi les prélèvements obligatoires pour soutenir à bout de bras un système asphyxié et qui ont fait fuir nos talents et nos capitau...

estimait que la limite à ne pas dépasser en termes de prélèvements obligatoires était de 45 %, sous peine de faire régresser les libertés. Ce seuil d'asphyxie a pourtant été franchi pour la première fois en 1984, sous la présidence de François Mitterrand, et nous sommes restés dans la même fourchette depuis 25 ans, grâce à l'augmentation des d...

Pour tout dire, la croissance molle, c'est, depuis quinze ans, entre un et deux points de croissance en moins que la moyenne européenne et deux points de plus en matière de chômage.

L'heure est venue de tourner la page du malthusianisme économique et du conservatisme social

Il nous faut aujourd'hui imaginer un nouveau modèle de croissance. Une croissance forte, saine, et qui ne soit pas au risque de vous contrarier une croissance à crédit, dopée artificiellement par les dépenses publiques. (Exclamations sur les mêmes bancs.)

Je vous rappelle qu'il a été demandé par l'opposition ! Gagner le point de croissance qui nous manque, c'est l'objectif fixé par notre majorité. Nous le ferons en nous attaquant aux trois fondamentaux de la croissance, que je vais rappeler à l'intention de nos amis socialistes, pour qui cela reste un mystère. Notez-les et copiez-les dix fois s...

Commençons par l'intelligence. Notre croissance, notre pouvoir d'achat et nos emplois dépendent de notre capacité surtout la vôtre ! à comprendre l'économie de la connaissance et à libérer nos talents et nos énergies. La croissance ne vient pas des matières premières, des capitaux ou des sources d'énergie, mais plus que jamais de l'homme, d...

J'insiste sur le fait que ceux qui s'obstinent à diaboliser l'entreprise ont une responsabilité très lourde dans les problèmes que nous rencontrons aujourd'hui. La conséquence de cette sous-culture économique, c'est bien sûr un manque d'attractivité de la France.

Vous ne cessez de mettre en avant ce que vous appelez le « modèle social ». Mais si vous n'êtes pas capables d'expliquer comment vous le financez, cela n'a aucun intérêt ! Il faut donc parler du « modèle socio-économique ». Pour conclure, je dirai que la France, ce n'est pas seulement la gauche contre la droite, surtout en période de crise. Et...

Le général de Gaulle disait de la vérité qu'elle était l'arme absolue. Disons-nous toute la vérité, non pour nous combattre, mais pour tenir compte de l'urgence des réformes à mener afin de retrouver un niveau de vie que les Français n'auraient pas dû perdre. (Quelques applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement popula...