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Interventions en hémicycle de Jean-François Copé


1716 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, près de dix mois après le début de la législature, voici la première motion de censure déposée par l'opposition. Au nom des députés UMP, j'entends bien y répondre point par point, quitte à mettre les pieds dans le plat. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, ra...

Cette motion, d'ailleurs, n'est pas tout à fait une surprise. Elle s'inscrit dans la logique d'une opposition totalement figée dans ses conservatismes depuis des mois,

une opposition qui n'a rien proposé, qui n'a contribué à aucune réforme, qui n'a à aucun moment fait avancer le débat d'idées d'un pouce dans notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Il existe deux catégories d'oppositions dans les démocraties européennes. Il y a celles qui s'opposent en proposant, en participant de façon constructive à la vie politique, par exemple, ou en contribuant à l'émergence de consensus sur les sujets clés. C'est le cas en Allemagne ou au Danemark, où droite et gauche savent parfois s'entendre sur ...

Pourquoi avez-vous choisi cette voie, vous les socialistes français ? Vous l'avez choisie par défaut, parce que vous n'avez aucune proposition crédible pour répondre aux défis du siècle.

Nous vous avons écouté très attentivement, monsieur Hollande, et vous en avez donné une nouvelle fois une tragique et lamentable démonstration. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) D'ailleurs, ce n'est pas moi qu...

Cette mort de la pensée vous conduit d'ailleurs à dire tout et son contraire, dans la plus grande incohérence. D'un côté, le président de la commission des finances, M. Migaud, s'alarme au sujet des déficits en se demandant comment un gouvernement peut accepter une dégradation aussi forte de nos comptes publics sans réagir. Cinq jours après, La...

Vous avez donc choisi, monsieur Hollande, de parler de politique étrangère, et je vais répondre dans un instant point par point. Mais auparavant, vos allusions un peu graveleuses, comme celles d'ailleurs de M. Mamère, à notre politique économique m'ayant un peu inspiré, je vais vous dire certaines choses que j'ai envie depuis plusieurs jours de...

Depuis l'été, nous n'entendons que ce refrain à gauche à propos de la loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat. En dépit des faits et des statistiques, vous le chantez en tout temps, en tout lieu. Vous chantez faux ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

La réalité, c'est que 90 % des 14 milliards concernés sont revenus intégralement aux classes moyennes (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), grâce aux heures supplémentaires pour les salariés qui travaillent plus pou...

Cet avertissement était donné par Laurent Fabius ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Il y a aussi le coup du plan de rigueur, qui n'est pas mal non plus.

Non : il remonte à 1983. Le Président était François Mitterrand et certains d'entre vous en étaient d'ailleurs les artisans. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) C'était l'époque où les socialistes, pour sauver la France qu'ils étaient en train de couler, ont trahi toutes leurs promesses et décid...

Nous n'avons pas à assumer. Nous avons payé vos ardoises, ce n'est pas la même chose. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Inutile de dire que nous n'avons pas du tout, nous, rendez-vous avec la rigueur. Nous avons rendez-vous avec le courage politique. Le courage, c'est de sortir de l'immobilisme ...

Pardon d'avoir cité des noms qui fâchent ! Je vais essayer d'être le plus court possible pour ne pas déranger. Lionel Jospin était Premier ministre lorsque l'engagement de troupes françaises en Afghanistan a été décidé.

Alors qu'il s'agissait objectivement d'une décision plus lourde que l'envoi de renforts, il n'y a eu aucun vote à l'Assemblée.

Vous avez raison ! M. Jospin nous explique a posteriori qu'il en voulait un mais que le Président de la République a refusé. Il va bientôt nous dire sans rire que c'est Jacques Chirac qui l'a forcé à mettre en place les 35 heures. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Il y a des moments dans la v...

Auriez-vous des scrupules tardifs ? Cela expliquerait-il que vous n'ayez pas prononcé vous-même le discours à cette tribune, laissant M. Hollande le faire à votre place ? Comme cette question vous gêne, vous dites que les choses sont différentes par rapport à 2001. Je vais donc aborder maintenant la question de fond : faut-il ou non envoyer d...

Sept ans plus tard, je regrette que ce ne soit pas le cas, au seul motif que ce n'est pas la gauche qui est au gouvernement, parce que l'enjeu est toujours le même. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Il y a, d'un côté, ceux qui tiennent, avec la communauté internationale, et, de l'autre, c...