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Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier

44 interventions trouvées.

Nous avons, les uns et les autres, démontré qu'en étant fermes sur ses convictions, solides sur ses idées, qu'en parlant d'Europe de façon engagée, on peut faire la différence et convaincre les Français ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Le troisième enseignement de ce scrutin, c'est évidemment le niveau record de l'abstention. Je voudrais dire qu'il ne peut y avoir un seul député ici, quelle que soit sa sensibilité, qui ne doive s'en inquiéter. En juin 2008, le « non » triomphait en Irlande : une fois de plus, après les Français, après les Néerlandais, un peuple européen cons...

Il me semble, monsieur le Premier Ministre, que le message de l'abstention, envoyé par des millions d'Européens, doit être aussi à l'ordre du jour du prochain conseil européen. Toutes les décisions des chefs d'État et de gouvernement qui se réuniront les 18 et 19 juin à Bruxelles devront passer au filtre de cette question : est-ce que, oui ou ...

Ce sujet-là nous engage tous ; j'ose même dire qu'il engage plus ceux qui sont pour l'Europe que ceux qui sont contre. Ceux qui sont pour l'Europe ont pour objectif premier de construire pour demain une Europe qui se rapproche des citoyens, qui soit ainsi en situation d'incarner l'Europe que nous voulons, par opposition à celle que nous ne voul...

L'une des raisons qui peut expliquer le succès des listes de l'UMP et de la majorité, et l'échec des autres, c'est que nous avons clairement montré l'Europe incarnée politiquement.

La présidence française de l'Union européenne vous l'avez rappelé, monsieur le Premier Ministre nous a permis de montrer une Europe incarnée. Lors de la crise en Géorgie, une voix forte parlait au nom de l'Europe : celle du président de la République française. Lorsqu'il a fallu apporter une réponse à la crise économique et financière, c'es...

et d'autant qu'après tout, on peut se dire que ceux qui ont voté pour les listes de M. Cohn-Bendit sont peut-être aussi des électeurs de gauche qui n'avaient vraiment pas envie de voter pour le parti socialiste ! (« Eh oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Aujourd'hui, avec cette élection, s'ouvre une deuxième étape du quinquennat du Pr...

De ce point de vue, ce que nous avons montré dimanche, c'est qu'une majorité rassemblée a la capacité de proposer aux Français un projet fort, car nous n'avons qu'une idée en tête : continuer à servir l'intérêt général ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

C'est au coeur d'une crise que souvent se révèlent les grandeurs et les faiblesses d'une époque. Dans la présente tourmente, les masques tombent et les tempéraments s'affirment. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Je serais à votre place, je garderais mes forces pour tout à l'heure ! (Mêmes mouvements.)

D'un côté, les excès et les peurs ; de l'autre, la mesure et la détermination. D'un côté, des institutions financières dont on disait qu'elles menaient le monde, et qui se sont trouvées paralysées par une panique irrationnelle ; de l'autre, des responsables européens qu'on décrivait comme inutiles ou, pire, comme nuisibles, et qui sont à la man...

Qu'il s'agisse de tensions diplomatiques ou militaires, de crise sanitaire ou financière, c'est toujours dans les moments où les acteurs ordinaires sont défaillants que les responsables politiques doivent montrer la force de leur tempérament. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) C'...

Sans préjuger de l'issue de cette crise, pour la première fois, devant un péril de cette nature, les gouvernements européens, sous l'impulsion de la présidence française, ont proposé une réponse coordonnée et d'une ampleur massive. Ce sont près de 1 500 milliards d'euros à l'échelle européenne qui sont annoncés dans toutes les capitales d'Europe

avec une parfaite simultanéité et une très grande lisibilité. Je tiens à rendre hommage à nos amis européens qui se sont rassemblés dimanche à Paris. Nous avons mis à profit ce qui nous rassemblait pour faire avancer ensemble une même idée de l'Europe. C'est cette Europe-là que nous aimons !

Une Europe qui propose des solutions et fait tout pour répondre aux attentes des Européens, une Europe qui se fixe un but et s'appuie sur les États pour l'atteindre, une Europe qui s'affirme comme une force politique et non comme une simple machine technocratique ! Dans la gestion de la crise économique, nous devons la présente dynamique europ...

Je pense d'abord aux règles européennes de gouvernance politique. Nous avons commencé à quatre, pour passer à seize, puis à vingt-sept ; c'est une méthode à méditer. Ceux qui ont milité contre le traité simplifié

ont peut-être ressenti un léger remords (« Non ! » sur les bancs du groupe GDR) en voyant les problèmes d'une présidence européenne limitée à six mois. Il faut également inventer une nouvelle gouvernance économique qui soit à la hauteur des nouveaux enjeux de la planète.

C'est l'incroyable défi qui est devant nous, et la crise que nous affrontons peut servir d'accélérateur. C'est ce que laisse penser l'action européenne de ces derniers jours.

Depuis des années, nous parlions de politique économique européenne face à la Banque centrale. Les obstacles semblaient insurmontables, et voilà que ce qui apparaissait impossible il y a peu paraît à portée de main aujourd'hui. Avant ce week-end, le dialogue avec la BCE était interdit

À présent, il est acquis ! Ce doit être une nouvelle hygiène de vie, dans le respect de l'indépendance de chacun.

Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Je pense notamment à la nécessité de mettre sur pied une surveillance bancaire européenne. Notre continent compte plus de 8 000 banques. Les échanges ne connaissent pas les frontières ; les règles nationales ne peuvent plus suffire. Cela implique de lutter également contre le moins-disant réglementai...