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Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier

24 interventions trouvées.

En venant m'exprimer devant vous à cette tribune, et après avoir entendu des choses si surprenantes à gauche de cet hémicycle

..c'est d'abord à nos soldats engagés en Afghanistan aux côtés des forces afghanes et de nos alliés que je veux penser en votre nom. C'est aux vingt-quatre fils de France qui sont morts dans ce pays depuis le début de notre engagement en 2001 que je veux rendre hommage. C'est aux combattants blessés que je veux exprimer tout notre soutien et no...

Comme je veux dire, au nom de l'ensemble des députés UMP, notre reconnaissance à nos 12 500 soldats engagés dans des opérations extérieures, en Afghanistan ou ailleurs. Nous sommes fiers d'eux et de notre armée professionnelle, au service de la nation, soumise à l'autorité politique. A l'origine de toute action militaire, il y a une décision p...

Le défilé du 14 juillet, est chaque année une image marquante : nos militaires venant manifester leur loyauté et leur soumission au Président de la République, chef des armées, en lui rendant les honneurs. Quel plus fort symbole que les étendards de chaque régiment, sur la place de la Concorde, saluant tour à tour le chef de l'État élu par tous...

quand nos armées sont à l'honneur, mais aussi quand elles sont à la peine. Une telle responsabilité doit faire changer notre façon de travailler : la défense ne peut plus rester une question de spécialiste. Chacun de nous a le devoir personnel de s'impliquer dans ces questions pour décider en connaissance de cause et pour rendre compte aux Fra...

En conscience, notre groupe exprime son soutien total au Président de la République et au Gouvernement qui nous demandent la poursuite de l'effort engagé. Je regrette que certains l'aient oublié, mais, si l'engagement des troupes françaises en Afghanistan est aussi vital, c'est parce qu'il relève d'abord et avant tout de la sécurité nationale.

Il faut que tous les Français le sachent : en Afghanistan, c'est leur protection directe qui est en jeu. En Afghanistan, nous ne sommes pas en état de guerre mais nous faisons la guerre au terrorisme. Il est des moments où il ne faut pas se payer de mots. Le terrorisme, en effet, ce n'est pas un lointain souvenir, c'est une réalité cruelle qui...

Le premier objectif de l'intervention alliée était de renverser le pouvoir des talibans, complices des terroristes : il a été atteint, mais cela n'est pas suffisant, on le sait très bien. Si nous étions repartis, monsieur Ayrault, la menace serait revenue aussitôt. Pour notre sécurité, il faut atteindre un second objectif : aider les autorités...

à stabiliser le pays pour empêcher un retour au pouvoir de la barbarie, objectif que le Premier ministre a parfaitement rappelé et auquel nous adhérons totalement. C'est en effet à la demande expresse du gouvernement afghan que la France est engagée en Afghanistan et, n'en déplaise à la propagande d'Al-Qaïda, ce qui se joue dans ce pays, ce n...

Cela fait longtemps que j'ai envie de le proclamer : signer des pétitions et prendre des postures depuis Paris, c'est confortable, mais les droits de l'homme valent parfois la peine qu'on prenne des risques et qu'on s'engage vraiment au nom de la France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC - Exclamations sur les bancs des gro...

Chers collègues, voter pour le retrait de nos troupes aujourd'hui, serait capituler devant une idéologie qui considère que la vie des autres ne vaut rien et celle des femmes encore moins. Voter pour le retrait de nos troupes aujourd'hui, serait également perdre toute crédibilité aux yeux de la communauté internationale. Comment la France, memb...

Je tiens pour ma part à rappeler Churchill : lorsqu'on choisit le déshonneur pour s'épargner la guerre, on finit par avoir et le déshonneur et la guerre. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Notre soutien à l'engagement des forces françaises n'est évidemment pas un soutien aveugle. Nous avons bien conscience des difficultés ...

vous savez combien nous désirons connaître précisément les choses parce qu'il y va désormais de notre responsabilité de parlementaires de la nation. Par-delà cette attaque, qui ne résume pas la situation de nos forces en Afghanistan, l'enjeu crucial est celui de la stratégie capable de relancer la dynamique de progrès. Cela tombe bien puisque...

Je ne regrette qu'une seule chose : que, dans ce domaine-là non plus, l'opposition ne soit pas capable de reconnaître les faits, y compris lorsqu'ils sont à l'avantage de la France. Bien sûr, des défis considérables restent à relever : je veux insister particulièrement sur quatre points. Le premier, c'est le passage de relais aux Afghans. Po...

Le deuxième impératif, c'est l'aide au développement et à la reconstruction, qui doit être une priorité absolue. À titre personnel, du reste, je regrette que la France n'ait pas les moyens de dégager plus de crédits à l'aide au développement et à la reconstruction civile. En troisième lieu, je tiens, après vous, monsieur le Premier ministre, à...

Nous avons des défis considérables à relever. Je rejette toutefois avec fermeté le défaitisme de ceux qui se baladent avec à la bouche des mots tels que « enlisement », « bourbier », ou d'autres encore, qu'on entend galvauder depuis des années, dès lors que la France s'engage militairement au service de causes qui sont nobles et en cohérence av...

Je rejette également le simplisme des donneurs de leçons habituels qui posent leurs exigences depuis Paris sans rien entendre à la complexité locale. Il serait absurde de donner rendez-vous aux talibans en leur disant par avance à quelle date nous pourrions partir, comme il est absurde de donner de son coin des leçons d'art militaire, un art qu...

Depuis 2001, nous avons prouvé que des progrès majeurs étaient possibles avec une stratégie clarifiée, des moyens conséquents et un engagement persévérant, jusqu'à redonner progressivement aux Afghans la maîtrise de leur propre destin. Tel est l'objectif que nous devons viser. C'est à condition de l'atteindre que nous pourrons revoir le disposi...

Cela est d'autant moins acceptable que cette absence de débat explique pour une bonne part le fait que l'opinion publique française soit si peu sensibilisée à ces questions pourtant essentielles.

Nous devons donner toute sa place au débat sur ces questions. Monsieur le président de la commission de la défense, nous, les députés de la majorité, veillerons constamment à être en première ligne pour débattre, écouter, comprendre et assumer les décisions !