Les amendements de Jean-Claude Sandrier pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, chers collègues, nous sommes probablement l'une des rares démocraties dans lesquelles une intervention militaire à l'étranger, sa poursuite, l'accroissement envisagé de ses moyens, ou encore la création d'une base importante dans un autre pays, ne puissent faire l'obj...
A-t-on mesuré les risques, non seulement pour nos soldats, mais pour la France elle-même, pour son peuple ? A-t-on dit aux Français comment, avec des caisses vides, ils allaient payer ces renforts supplémentaires ? Le Gouvernement s'abrite derrière le combat contre le terrorisme, et l'argument semble imparable, car personne ne soutient le terr...
et si la croisade américaine a été menée de façon assez efficace pour réduire le nombre de victimes à travers le monde. Notre réponse est non. Lorsqu'on veut combattre un mal, c'est à ses causes profondes qu'il faut s'attaquer. Combattre le terrorisme, c'est combattre ce qui le fait naître et prospérer. Je ne citerai pas, à l'appui de mon pr...
En France, il y a dix ans, les 500 plus grosses fortunes possédaient l'équivalent de 6 % du PIB ; aujourd'hui, elles en possèdent 15 % ! Mais en France comme dans le monde, on s'aperçoit de plus en plus que si les caisses sont vides, les coffres-forts sont pleins ! Imaginer que l'on peut régler par la voie militaire des problèmes qui tiennent ...
S'attaquer aux causes de nos maux n'est pas un problème militaire : c'est un problème de responsabilité politique et de choix politique. Une autre politique de sécurité est heureusement possible, qui doit reposer sur quelques grands axes. D'abord, celui de la coopération et du développement, qui est aujourd'hui un fiasco, notamment en Afghanis...
Aujourd'hui, les premiers facteurs de déséquilibres et de conflits sont le développement des inégalités et les velléités d'hégémonie économique, à commencer par celles des dirigeants américains. (Mêmes mouvements.)
Nous sommes loin de ces préoccupations lorsque vous souhaitez envoyer 1 000 hommes de plus en Afghanistan. Mais nous nous engageons dans une fuite en avant, qui, dans la militarisation des rapports internationaux, nous soumettra à la stratégie des États-Unis. Celle-ci, non seulement met en danger la paix du monde, mais ne résout aucun des probl...