Les amendements de Jean-Claude Lenoir pour ce dossier
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Comme de nombreux collègues sur nos bancs, je ne peux accepter certains propos régulièrement tenus par nos collègues de l'opposition, qui nous invitent souvent à faire des retours en arrière et qui parent le CSA de force plumes et atours, en voulant nous faire croire que c'est là qu'est le socle de l'indépendance de l'information et de la télév...
Ainsi peut-on lire dans un argumentaire qui circule actuellement : « La nomination et la révocation des présidents des sociétés de l'audiovisuel public seront soumises à l'arbitraire, au bon vouloir de l'exécutif, alors qu'actuellement, la décision doit être prise de façon collégiale par les membres du CSA. » Nos collègues auraient-ils perdu l...
Le CSA une fois établi, il doit assez rapidement nommer le patron des chaînes publiques à l'époque Antenne 2 et FR3.
Le candidat annoncé dans les allées du pouvoir était maître Kiejman, ami personnel du Président de la République. Or, stupeur ! la foudre tombe sur l'Élysée et la rue de Valois : le CSA ne désigne pas le candidat du pouvoir mais nomme Philippe Guilhaume. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
pour compromettre son mandat. De fait, des mesures d'intimidation sont prises tous azimuts, provenant parfois même de la ministre dont le nom a été cité tout à l'heure. Des moyens peu honorables sont mis en oeuvre, consistant à lancer des officines (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) pour essayer de compromettre l'honneur et la...
Les crédits publics annoncés sont diminués. Tout est fait pour contraindre le président, un an et quelques mois plus tard, à la démission, parce que ce n'était pas l'homme désigné par le pouvoir.
Tout cela est raconté dans un ouvrage dont je vous recommande la lecture, qui a pour auteur Philippe Guilhaume et qui s'intitule Un président à abattre. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Il donne un certain nombre d'exemples des méthodes employées pour abattre un homme désigné régulièrement, conformément aux lois que la majo...
Alors ne venez pas nous dire aujourd'hui que vous avez été soucieux du respect de l'indépendance du CSA
ou des décisions prises ! À l'époque, je ne vous ai pas entendu dire que tout ce qui avait été fait pour abattre le président d'Antenne 2 et de FR3 était déshonorant. Aujourd'hui, nous le disons. C'est la raison pour laquelle j'approuve ce qu'a dit le président Copé tout à l'heure, mais ce que dit aussi Catherine Tasca, d'ailleurs : que l'exé...