Mme la secrétaire d'État n'a pas entièrement répondu à M. Jacquat. J'ai bien écouté l'argumentaire de M. Jacquat et je lui sais gré de reconnaître que les 0,5 % sont acquis et que nous n'avons pas à y revenir. Mais, dans le même temps, il a évoqué le niveau dramatique, voire indécent, des petites pensions. Les revalorisations dont on parle ici, 0,5 % l'an dernier, 1,1 % cette année, et quelles que soient les conclusions de la commission tripartite, ne sont pas spectaculaires.
La question que vous a posée M. Jacquat, madame la secrétaire d'État, concerne les promesses du candidat Nicolas Sarkozy, devenu depuis Président. Dès le mois de juillet, il a tenu ses promesses pour les plus aisés. Aux autres, il avait annoncé des revalorisations importantes, non pas de 0,5 %, mais de 25 %, je crois – ce qui ne serait pas honteux au regard de l'indécence des petites retraites. M. Jacquat vous a demandé très clairement ce qu'il en était, au-delà de la convention, de cette promesse de vraie revalorisation pour que les petites retraites profitent d'un vrai souffle, et, sur ce point, il n'a pas obtenu la réponse.