Madame la ministre, j'ai trouvé votre intervention intéressante, parce qu'elle a montré qu'il existe un double discours : le premier, destiné aux Français, parle des franchises en vantant tout ce qu'elles apporteront au plan Alzheimer ou au plan cancer ; le second est réservé à cet hémicycle, où vous insistez, dans 80 % de vos réponses, sur le montant du déficit, sur la part respective des dépenses de santé dans le PIB en France et en Allemagne, autant de sujets que nous avons longuement évoqués dans la discussion générale de ce projet de loi de finances de la sécurité sociale et sur lesquels M. Christian Paul a rappelé nos propositions.
Nous ne sommes plus en 1945, je vous l'accorde, et la société française a beaucoup changé depuis la Libération, mais les valeurs sont les mêmes. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)