Notre pays consacre 11 % de son produit intérieur brut aux dépenses de santé : c'est l'un des taux les plus élevés par rapport aux pays comparables. On peut par exemple noter que le Japon, qui a des indicateurs de santé équivalents aux nôtres – pour ne pas dire supérieurs – n'y consacre que 8 % de son PIB.
Avant d'augmenter les dépenses, ne faut-il pas s'interroger sur l'efficience de notre offre de soins ? Toutes les réformes de structure que je vous ai présentées, que nous amorçons à travers différentes dispositions du PLFSS et poursuivrons avec d'autres réformes – comme celle des agences régionales de santé – posent la question de l'efficience des soins. Je ne suis pas opposée, loin de là, à une augmentation du pourcentage du PIB consacré aux dépenses de santé : je milite même pour cela, compte tenu de l'importance des enjeux, les progrès technologiques et l'allongement de la durée de vie.