Les malades sont déjà victimes du destin, parce qu'on ne choisit pas d'être malade, cela a été clairement dit par ma collègue et ce sera répété, j'imagine, par ceux qui vont me suivre. Si, en plus, on est pauvre, il faudra dorénavant payer, souffrir, subir, parce que 50 euros, pour ceux qui ont, cela peut paraître faible mais, pour ceux qui n'ont pas, qui comptent chaque euro, c'est une nouvelle taxe insupportable. Conséquence, encore plus de Français n'iront pas se soigner quand ils le devront.
Je prends un exemple spécifique, celui de l'amiante. Les victimes ont été empoisonnées, de manière volontaire, parce qu'on savait très bien ce que l'on faisait quand on envoyait les travailleurs travailler dans les usines amiantées. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)