Ce que vous imposez au président de France Télévisions, c'est ce qu'ont vécu les otages que nous avons vu récemment s'adresser à la planète disant que tout allait bien alors même qu'ils étaient pieds et poings liés et que leurs ravisseurs tenaient leur tempe au bout de leur canon !
Avant de demander une suspension de séance, j'appelle le président et le conseil d'administration de France Télévisions à la désobéissance et à ne pas faire ce que vous demandez. D'ailleurs, madame la ministre, le Président de la République, voyant la révolte des lycéens et des étudiants, a renoncé ce matin même à la mise en oeuvre de la loi Darcos et a demandé plus de concertation. Voilà une méthode que vous pourriez appliquer.