Nous avons eu raison de passer du temps sur ces amendements, qui visent à changer un singulier en pluriel. « Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde », disait Albert Camus. Il importe donc d'être précis.
J'observe que nos collègues de la majorité ont une curieuse conception de leur responsabilité de parlementaires. Nous sommes nombreux à avoir été tour à tour dans l'opposition et dans la majorité. Au terme des périodes où nous étions majoritaires, nous nous sommes toujours promis que nous ne nous soumettrions plus jamais au Gouvernement. (Sourires.) Nous recommandons par conséquent à nos collègues d'être moins dociles quand la ministre leur fait les gros yeux : nous les rappelons à leurs responsabilités d'élus.