Madame la ministre, vous vous êtes dite « surprise » et « émue ». Nous avions espéré que vos propos iraient beaucoup plus loin et que vous vous déclareriez choquée et tout aussi scandalisée que nous, au nom des mêmes principes que ceux que vient d'invoquer, sur les bancs de votre majorité, notre collègue Jean-Pierre Grand.
En tant que ministre chargée de la presse, vous n'ignorez pas que jamais l'on n'avait procédé à des interpellations ou à des mises en garde à vue dans de telles conditions.