Une telle politique a même été décrite par l'AIE. Certes, j'ai beaucoup à redire à propos de cette institution, dont le scénario de référence – auquel, bien entendu, je ne crois pas – prévoit, à l'horizon 2030, une production de pétrole et de gaz toujours en croissance. Elle a pourtant publié, il y a deux ans, un autre document, que certains d'entre vous ont peut-être consulté : Saving Oil in a Hurry – pardonnez-moi de le citer en anglais, mais, hélas, l'Agence ne publie qu'en cette langue, contrairement à l'Office européen des brevets.