À propos du droit de plaider dans sa langue, M. Myard m'a mise en cause en raison de mon appartenance au Conseil d'État, une belle maison qui défend le droit. Le Conseil constitutionnel, auquel nous nous référons tous, saisi par mon prédécesseur François Goulard − ici présent − à propos de la constitutionnalité du Protocole de Londres, a considéré qu'il ne portait pas atteinte à l'article de notre Constitution stipulant que « la langue de la République est le français ».