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Intervention de François Goulard

Réunion du 26 septembre 2007 à 15h00
Application de l'article 65 de la convention sur les brevets européens — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Goulard :

Ce texte représente donc, pour la langue française, une avancée qui, même si elle n'est pas considérable, demeure incontestable. Je comprendrais mieux qu'un Italien, un Espagnol ou un Portugais ne soit pas favorable à un accord qui reconnaît un statut privilégié à trois langues d'Europe : l'anglais, l'allemand et le français.

Mais le statut qu'il nous octroie se justifie par notre position politique, tout d'abord, que l'on ne peut négliger et dont je souhaite vivement qu'elle se maintienne au sein de l'Europe, mais surtout par le fait que la France est un des trois pays de science en Europe. Il faut le rappeler pour combattre la tendance actuelle à décrier la France et à la prétendre, à tort, dépassée. Trois pays de l'Union travaillent dans toutes les disciplines scientifiques, le plus souvent à un bon niveau international : l'Allemagne, premier pays de recherche en Europe, puis, aussitôt après, la France et le Royaume-Uni, ce qui a évidemment compté dans la conclusion de l'accord. Celui-ci avait été obtenu par le gouvernement Jospin, auquel il m'arrive assez rarement de rendre hommage, mais dont il faut reconnaître qu'il avait bien négocié, en parvenant à préserver les intérêts de la France.

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