Un autre signe ne trompe pas : ce mauvais traité est sur la table – ou plutôt sur la sellette – depuis plus de six ans ! Ce n'est pas un hasard, mes chers collègues, si, depuis 2001, aucune majorité n'a osé le ratifier. Ce n'est pas un hasard non plus si le président Jacques Chirac, ardent défenseur de la francophonie, et ses premiers ministres successifs, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin, n'ont pas cédé face aux pressions de certains intérêts.