La commission a repoussé l'amendement de Mme Billard et de ses collègues ainsi que ceux, identiques, de M. Vidalies et de ses collègues.
Avec la souplesse du chat, M. Mallot me demandait si j'étais sur la même ligne que lui ; sans doute allait-il ainsi à la pêche aux informations ; sauf qu'il s'agit d'un hameçon, mon cher collègue, auquel je ne mordrai pas. (Sourires.) Non, je ne suis pas sur la même ligne que vous, vous le savez bien, et je ne veux pas laisser dire, permettez cette digression, monsieur le président, que le rapport que j'ai signé rend les salariés majoritairement ou uniquement responsables de la pénibilité qu'ils subissent.
Je fais le même constat que les organisations de salariés avec lesquelles nous avons discuté et qui regrettent, comme nous tous – et ceux qui ont passé un moment de leur vie dans l'industrie, comme c'est mon cas, le savent bien –, les circonstances dans lesquelles les salariés sont amenés à privilégier leur revenu et donc leur salaire, en travaillant au-delà de ce que leur santé devrait leur permettre.