Nous avons bien compris qu'il s'agissait d'un nouveau modèle de développement durable et c'est pourquoi nous étions cosignataires de l'amendement n° 41 , ce qui n'a pu vous échapper.
Le rapporteur a fait remarquer, à juste titre, que, s'il est adopté les amendements suivants tomberont. Or, la disparition de l'un d'entre eux nous chagrine, car, comme l'a dit M. Pancher – même si je suis moins en accord avec la fin de son intervention –, « nous croyons en l'homme ».
L'homme reste en effet absent de la formulation de l'amendement. On trouve la dimension environnementale, la dimension économique avec la diminution des consommations, mais pas la dimension du progrès social. Pour nous, le progrès social consiste à ce que chacun puisse manger à sa faim, accéder à l'éducation, vivre en bonne santé. Pour nous, cela doit faire partie intégrante de ce nouveau modèle de développement durable.
Nous croyons nous aussi en l'homme – j'espère que cette philosophie est largement partagée dans cet hémicycle – et nous proposons d'ajouter, après les mots : « qui respecte », les mots : « le progrès social ».