Certains chiffres montrent bien l'importance de cet amendement : ainsi, un enfant meurt de faim dans le monde toutes les cinq secondes. Certes, nous n'en sommes pas directement responsables. Les changements climatiques, les bouleversements économiques provoquent même des guerres, comme au Darfour, et l'on risque de voir survenir des migrations de la pauvreté ou des migrations climatiques.
C'est pourquoi notre amendement tend à faire s'appliquer la politique de développement durable aux échanges commerciaux, pour faire reconnaître le droit à tous les peuples aux biens publics mondiaux tels que l'environnement, l'eau, la santé et la biodiversité.
Je sais bien que la secrétaire d'Etat va me répondre que cela figure déjà à l'article 1er, alinéa 2, dont la dernière phrase affirme la cohérence de cette politique nationale « avec les engagements internationaux de la France ».